XV de France : la tournée argentine a révèlé de nouveaux talents, futurs joueurs premiums

La tournée estivale 2024 du XV de France en Argentine s’est achevée sur un bilan mitigé. Malgré des résultats en dents de scie, plusieurs joueurs ont su saisir leur chance et se démarquer aux yeux du staff tricolore.

Serin, le maître à jouer retrouvé

Le demi de mêlée toulonnais a réalisé une prestation de haut vol. Son leadership et sa lecture du jeu ont fait merveille dans la direction du pack français. Absent du dernier Tournoi des Six Nations, Serin a sans doute rebattu les cartes dans la hiérarchie des demis de mêlée.

Attissogbe, l’éclair palois

À seulement 19 printemps, l’ailier de la Section Paloise a confirmé son immense potentiel. Auteur de deux réalisations en autant de matchs, Attissogbe a ébloui par ses accélérations et son sens du jeu. Une promesse excitante pour l’avenir de l’attaque tricolore.

Frisch, le roc du milieu de terrain

Le néo-Toulonnais a livré une tournée aboutie. Formant un duo complémentaire avec Gailleton, Frisch s’est illustré par sa solidité défensive (24 plaquages réussis sur 26 tentés en deux rencontres). De quoi s’affirmer comme un sérieux candidat au poste de premier centre.

Nouchi, le plaqueur fou

L’ancien capitaine des Bleuets a impressionné par son activité défensive hors-norme. Avec 26 plaquages réussis sur 27 tentés lors du second test, le troisième ligne montpelliérain a démontré qu’il avait l’étoffe pour s’imposer au plus haut niveau.

Guillard, le couteau suisse de la mêlée

Le jeune Lyonnais (23 ans) a brillé par sa mobilité et sa présence offensive. Capable d’évoluer à tous les postes de la 2e à la 3e ligne, Guillard incarne la polyvalence tant appréciée par le staff des Bleus.

D’autres éléments comme Gailleton, Couilloud ou Tuilagi ont également tiré leur épingle du jeu. Cette tournée aura permis à l’encadrement tricolore de dénicher de nouvelles pépites en vue des futures échéances internationales.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO