Malgré une série de 11 défaites consécutives, un record historique pour le pays de Galles, Warren Gatland ne compte pas abandonner son poste de sélectionneur. “Si vous commencez à penser à autre chose, ça devient une distraction. Je suis à fond sur la préparation de l’équipe”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, rapportée par AP News. Le coach néo-zélandais demande un peu de temps pour reconstruire une équipe jeune, mais il reconnaît que son avenir est entre les mains de la Fédération galloise de rugby (WRU).
Une année cauchemardesque pour les Gallois
2024 pourrait devenir l’année la plus sombre de l’histoire du rugby gallois. Avec aucune victoire en test-match, les Gallois se préparent à affronter les Springboks, doubles champions du monde, samedi à Cardiff. Une nouvelle défaite marquerait une année complète sans succès, une première depuis 1937. Depuis son retour à la tête de la sélection, Gatland affiche un maigre bilan de six victoires en 23 rencontres.
Interrogé sur son désir de continuer malgré la pression, Gatland a répondu sans hésiter : “Absolument.” Mais il a aussi admis comprendre les attentes liées au rugby international, où seuls les résultats comptent. “Des décisions pourraient être prises en dehors de mon contrôle”, a-t-il confié, tout en espérant qu’on lui accorde un peu de temps pour mener à bien son projet.
Des changements pour espérer un déclic
Pour tenter de rivaliser avec l’ogre sud-africain, Gatland a remanié son XV de départ. Rio Dyer, Sam Costelow, Christ Tshiunza et Taine Plumtree sont titularisés, tandis que Blair Murray glisse à l’arrière. Malgré ces ajustements, l’écart d’expérience entre les deux équipes reste frappant : le banc sud-africain cumule plus de sélections que l’ensemble de l’équipe galloise alignée sur le terrain.
“Nous avons un groupe jeune qui a besoin de temps pour grandir”, a rappelé Gatland. Mais ce temps, lui sera-t-il accordé ? Avec le Tournoi des Six Nations qui approche en février, la WRU pourrait décider de repartir sur un nouveau cycle si la spirale des défaites se poursuit.
Une figure sous pression
Gatland, légende respectée pour ses succès passés avec le pays de Galles, traverse sa période la plus difficile à la tête de l’équipe. Si sa vision d’un projet à long terme est claire, les supporters et les dirigeants réclament des résultats immédiats. Tout se jouera peut-être samedi, face à l’une des équipes les plus redoutées du monde. En attendant, le sélectionneur garde le cap et espère encore renverser la vapeur.
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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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