Warren Gatland tourne la page : « Je vais bien » après son départ du pays de Galles

Il n’est jamais simple de quitter l’univers parfois étouffant du rugby gallois, même en se cachant dans l’anonymat de Londres. Warren Gatland, qui a récemment claqué la porte du XV du Poireau, en sait quelque chose. Dans une interview exclusive accordée au Telegraph, il confie enfin ses premières impressions depuis sa décision choc de quitter son poste de sélectionneur en plein Tournoi des Six Nations.

Même loin de Cardiff, Gatland ne passe pas inaperçu. Dans les rues de la capitale anglaise, les fans continuent de le saluer, de le remercier pour les années dorées du rugby gallois. Et pourtant, le contraste est saisissant avec l’image de ce même homme, abattu, sous la pluie de Rome, assistant à la 14e défaite consécutive de son équipe contre l’Italie. Une dernière image amère pour clore son second mandat à la tête du pays de Galles.

D’une génération dorée à une fin douloureuse

Nommé pour la première fois en 2007, Gatland a marqué l’histoire du rugby gallois. Sous sa direction, le pays de Galles a décroché trois Grands Chelems et atteint deux demi-finales de Coupe du Monde. Il a façonné une génération de joueurs capables de rivaliser avec les meilleures nations mondiales.

Mais ce retour en 2022, après la Coupe du Monde au Japon, n’a jamais vraiment pris. Les défaites se sont enchaînées, et la pression est devenue insoutenable. Cette défaite à Rome a été la goutte d’eau, symbolisant une fin de règne douloureuse pour un coach habitué à tutoyer les sommets.

« Je vais bien » : Gatland retrouve le sourire

Pourtant, dans les colonnes du Telegraph, Warren Gatland se veut rassurant. « J’ai reçu tellement de messages depuis l’annonce. Ma femme, Trudi, m’a même aidé à répondre. Elle a passé six heures d’affilée sur le clavier et n’a pas réussi à tout traiter. Mais moi, je vais bien », explique-t-il avec ce mélange de sincérité et de détachement.

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Derrière son sourire, il y a sans doute encore un peu de nostalgie, mais surtout l’envie d’aller de l’avant. Vêtu d’un élégant costume, Gatland donne l’image d’un homme qui cherche à se reconstruire, loin de la pression quotidienne du rugby gallois.

Et maintenant ?

Pour l’instant, Warren Gatland n’a rien dévoilé de ses futurs projets. Mais difficile d’imaginer cet homme de terrain rester longtemps en retrait. Que ce soit en club ou à la tête d’une autre sélection nationale, il trouvera sans doute rapidement un nouveau défi à relever.

Pendant ce temps, le pays de Galles se retrouve à nouveau en quête de son sauveur, espérant trouver celui qui saura redonner des couleurs à une équipe en perte de vitesse.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO