Vincent Etcheto n’a pas mâché ses mots en évoquant son passage au Montpellier Hérault Rugby (MHR). L’entraîneur, connu pour son franc-parler, a partagé son ressenti sur les défis rencontrés et les tensions internes qui ont marqué son séjour à Montpellier. Source : Midi Olympique.
Mission accomplie, mais à quel prix ?
Avec ses collègues Patrice Collazo et Christian Labit, Etcheto avait pour mission de maintenir le MHR en Top 14. Mission accomplie, mais le chemin n’a pas été sans embûches.
“Nous avons rempli notre mission,” déclare-t-il. Il évoque un club difficile à cerner, où “se faire des passes n’est pas la priorité.” Le jeu de possession qu’il prônait n’a pas trouvé d’écho auprès des joueurs, créant un fossé entre ses idées et les pratiques établies.
Les anciens du club, coupables de sabotage ?
Etcheto ne s’est pas contenté de parler de tactique. Il a aussi dénoncé un “putsch” de la part de figures historiques du club, comme Paillaugue, Caudullo, Ouedraogo et Picamoles.
“Ils ont été élevés au biberon Altrad et ont envie de continuer à téter,” a-t-il lâché. Selon lui, ces joueurs ont tout fait pour saboter les efforts du nouveau staff, préférant maintenir le statu quo plutôt que d’accepter des changements.
Quel avenir pour Montpellier ?
L’avenir du MHR est incertain, avec le départ des entraîneurs actuels et des tensions internes persistantes. Etcheto est sceptique quant à la capacité du club à évoluer sous cette nouvelle direction.
“Le bilan est positif comptablement, mais humainement très faible,” a-t-il souligné. Il espère que les nouveaux entraîneurs sauront s’e sortir et éviter une descente en Pro D2.
Etcheto, prêt pour de nouveaux défis
Malgré tout, Vincent Etcheto reste optimiste pour son avenir. “Je réalise que je suis encore capable de travailler en Top 14 et que je ne suis pas largué,” affirme-t-il.
Il quitte Montpellier avec des sentiments partagés mais prêt à relever de nouveaux défis dans le rugby français.
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