Le XV de France a subi une lourde défaite (17-38) face à l’Irlande lors de son entrée en lice dans le Tournoi des Six Nations. Les Bleus, déconnectés collectivement, n’ont pas réussi à rivaliser avec la domination irlandaise. Les protège-dents semblent avoir été les seuls éléments vraiment connectés sur le terrain vendredi à Marseille.
Des performances individuelles décevantes
Plusieurs joueurs français ont déçu lors de cette rencontre. Gaël Fickou (13) a eu du mal à imposer son jeu offensif et a manqué d’impact. Jonathan Danty (12) a réalisé une performance en dessous de ses standards habituels, avec des erreurs et des plaquages ratés. Yoram Moefana (11) a été peu visible en première période et sous pression, tandis que Matthieu Jalibert (10) a montré ses limites en défense malgré une bonne prestation offensive.
Maxime Lucu (9) a débuté positivement mais a rapidement été dépassé par les événements, multipliant les erreurs et les mauvais choix. Greg Alldritt (8) a été peu en vue en première mi-temps et a été sous pression, n’avancant pas comme d’habitude. Charles Ollivon (7) a tenté de dynamiser le jeu, mais avec un succès mitigé.
La domination irlandaise coûte cher aux Bleus
La performance offensive de l’équipe a été critiquée par le sélectionneur Fabien Galthié, qui a pointé du doigt le déchet, les turnovers, les ballons tombés et un manque de vitesse. Il a reconnu que l’équipe ne s’était pas préparée en conséquence pour affronter l’Irlande avec l’intensité et la domination des collisions nécessaires.
Paul Willemse (5) a reçu un carton jaune puis un rouge pour des fautes graves, terminant prématurément son match et pénalisant grandement l’équipe. Uini Atonio (3) a utilisé sa puissance en attaque et en défense, mais a été remplacé en seconde période. Peato Mauvaka (2) a été solide en défense, mais la touche française a souffert, ce qui pose question sur sa contribution.
Des points positifs et un capitaine exemplaire
Grégory Alldritt a été le meilleur plaqueur français avec 16 plaquages réussis et a gagné le plus de mètres ballon en main (34). François Cros a semblé le seul avant français à surnager avec 13 plaquages et 19 mètres parcourus balle en main. Cyril Baille a montré sa mobilité et son dynamisme, étant l’un des meilleurs français sur le terrain.
La rencontre en notes :
- Thomas Ramos, malgré une pénalité et deux transformations, n’a pas brillé autant qu’attendu, avec une note de 4/10.
- Damian Penaud et Charles Ollivon ont également eu du mal à se distinguer, obtenant chacun un 4/10 pour leurs efforts.
- Gaël Fickou et Jonathan Danty, avec des notes de 3/10, ont été particulièrement en difficulté, tout comme Yoram Moefana qui a légèrement mieux performé avec un 3,5/10.
- Matthieu Jalibert, noté 5/10, a été l’un des rares à tenter d’accélérer le jeu, mais ses efforts n’ont pas suffi à renverser la tendance.
- Maxime Lucu, avec un 2,5/10, a connu une soirée difficile, illustrant les défis rencontrés par l’équipe derrière un pack dominé.
- François Cros, avec un 6/10, a été un pilier en défense, tout comme Grégory Alldritt, qui a excellé avec un 6,5/10, se distinguant comme le meilleur plaqueur français.
- Paul Gabrillagues et Uini Atonio, tous deux notés 5/10, ont également apporté une contribution notable, malgré les difficultés générales de l’équipe.
Des conséquences négatives et la nécessité d’analyser la prestation
Fabien Galthié a admis que commencer le Tournoi par une défaite n’était pas positif, soulignant que cela apportait son lot de conséquences négatives. Il a insisté sur le fait que le moment était à la récupération et non à la réflexion, compte tenu de la déception dominante. Cependant, il a reconnu la nécessité de procéder à une analyse plus précise de la prestation de l’équipe.
Malgré cette défaite lourde, la plus significative de son ère, Galthié tente de positiver en rappelant que le Tournoi n’est pas terminé et qu’il reste quatre matches à jouer, le prochain rendez-vous étant en Écosse.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO