Se dirige-t-on vers l’une des surprises de l’année ? Owen Farrell va-t-il, après une saison décevante du côté du Racing, revêtir la tunique des Lions Britanniques et Irlandais ? N’importe quel aficionado de la balle ovale trouverait cette question totalement inappropriée, tant le joueur de 33 ans a traîné sa peine dans les Hauts-de-Seine cette année.
Arrivé en grande pompe au Plessis-Robinson l’été dernier, Owen Farrell n’a jamais eu le rendement attendu sous les couleurs ciels et blanches, la faute à une blessure aux adducteurs qui l’a handicapé à plusieurs reprises et à une méforme physique évidente. Joueur exceptionnel lorsqu’il était en pleine possession de ses moyens, Farrell a été libéré de sa dernière année de contrat avec le Racing et rejoindra dans les prochaines semaines son club de toujours, les Saracens, où un poste d’entraîneur-joueur l’attend.
Farrell avec les Lions ?
S’il avait fait une croix sur l’équipe nationale au vue de sa méforme qui dure et annoncé sa retraite internationale, Owen Farrell pourrait pourtant prétendre à la sélection suprême outre-Manche, les Lions Britanniques et Irlandais. En effet, d’après The Telegraph, son père Andy, actuel sélectionneur des Lions, l’a appelé pour remplacer Elliot Daly, blessé hier au bras lors du match face aux Reds. Ce dernier, pourtant très bon à l’arrière depuis le début de la campagne, est forfait pour le reste de la tournée. Sa polyvalence (arrière-ailier-centre) manquera forcément.
Une telle nouvelle, si elle venait à se confirmer, serait une sacrée surprise. Au-delà du rendement sur le terrain, Owen Farrell apporterait toute son expérience, lui qui a déjà connu trois tournées des Lions (Australie 2013, Nouvelle-Zélande 2017, Afrique du Sud 2021). Ce serait donc sa quatrième convocation. Bien évidemment il est très peu probable de voir Farrell glaner une place dans les 23 pour les rencontres contre les Wallabies mais quand on connaît la force de caractère du bonhomme, qui a toujours su se transcender sous le maillot de l’équipe nationale, on est en droit de se poser la question.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !