Vannes a enfin brisé la malédiction des demi-finales. Ce vendredi soir, les Bretons ont battu Béziers (27-21) dans un match intense, accédant ainsi pour la première fois de leur histoire à la finale de la Pro D2. Ils affronteront Grenoble, qui a éliminé Provence Rugby (23-22), le 8 juin à Toulouse.
Une victoire historique
Après trois échecs consécutifs en demi-finale, Vannes a finalement réussi à s’imposer face à Béziers. Dans un stade de la Rabine en feu, les Bretons ont inscrit trois essais contre deux pour les Héraultais.
Les essais de Camou, Blanchard et Béziat, accompagnés par le pied précis de Lafage, ont permis à Vannes de prendre le dessus malgré une forte opposition de Béziers.
“Nous avons enfin franchi cette étape. C’est un moment historique pour le club et pour nos supporters,” a déclaré Jean-Noël Spitzer, l’entraîneur de Vannes.
Les clés du match
La défense et le pragmatisme ont été déterminants pour Vannes tout au long de la saison et particulièrement dans cette demi-finale.
Les Bretons ont su capitaliser sur les opportunités tout en résistant aux assauts répétés de Béziers. La gestion du jeu par l’ouvreur Maxime Lafage a été cruciale, notamment sa décision de tenter une pénalité à un moment clé du match, consolidant l’avance de son équipe.
Les moments décisifs
L’essai refusé à Béziers en fin de première période et la transformation manquée par Marquès à la 67e minute ont illustré le manque de réussite des Héraultais. Ces erreurs ont coûté cher à une équipe qui n’a jamais cessé de lutter jusqu’au coup de sifflet final. En revanche, Vannes a su rester concentré et réaliste, notamment grâce à un coup de pied salvateur de Lafage à la 68e minute.
Une finale historique à venir
Le 8 juin, Vannes affrontera Grenoble au stade Ernest-Wallon de Toulouse. Le vainqueur sera promu en Top 14, tandis que le perdant jouera un match de barrage contre Montpellier, actuellement condamné à la 13e place du Top 14. Les Vannetais espèrent continuer sur leur lancée et offrir à leurs supporters une montée historique en Top 14.
Vannes a désormais rendez-vous avec l’histoire et une chance de marquer un tournant décisif dans l’histoire du club.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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