Un départ difficile mais nécessaire
L’emblématique demi d’ouverture argentin, Benjamin Urdapilleta (37 ans), quitte le Castres Olympique après huit belles années passées au sein du club.
Bien qu’il soit attristé et déçu de quitter Castres, il se dit soulagé de rejoindre l’ASM Clermont Auvergne pour relever un nouveau défi. En effet, le club tarnais souhaitait donner la priorité aux jeunes joueurs issus des filières de formation (JIFF), ce qui n’était pas en adéquation avec les ambitions d’Urdapilleta. Castres restera toujours dans le cœur du joueur et de sa famille.
Un choix motivé par la compétition et l’ambition
Urdapilleta, qui ne compte pas raccrocher les crampons de sitôt, voulait continuer à jouer en tant que numéro 1 ou 2.
Il ne souhaitait pas rester à Castres comme simple sparring-partner, préférant la compétition, la pression et l’adrénaline des matches. Son désir de continuer sa carrière l’a donc naturellement conduit vers l’ASM Clermont Auvergne, où il s’est engagé pour une saison avec une autre en option.
L’influence de Christophe Urios et d’autres facteurs
Le choix d’Urdapilleta de rejoindre l’ASM repose sur plusieurs raisons. Tout d’abord, la présence de Christophe Urios à Clermont, entraîneur avec lequel il a travaillé à Castres et Oyonnax, a joué un rôle clé dans sa décision. Il a également été convaincu par le discours de son ancien mentor, qui avait besoin de lui pour son expérience et son tempérament de guerrier.
Ensuite, Urdapilleta connaît bien Frédéric Charrier, le futur entraîneur des trois-quarts clermontois, ce qui a aussi pesé dans la balance. Enfin, la présence de trois autres Argentins au sein de l’effectif clermontois, à savoir Tomas Lavanini, Bautista Delguy et Marcos Kremer, a également compté dans son choix.
Avec cette arrivée, l’ASM Clermont Auvergne se renforce avec un joueur d’expérience et un véritable compétiteur. Nul doute que les supporters clermontois sont impatients de voir Urdapilleta à l’œuvre sur le terrain.