Eddie Jones encaisse un nouveau revers cinglant à la tête du Japon, s’inclinant à domicile 23-21 face à la Géorgie. Cette défaite inattendue enfonce davantage l’entraîneur australien dans une spirale négative qui semble sans fin.
Une chute libre qui s’accélère
Le match contre la Géorgie devait être l’occasion pour Jones de redresser la barre. Au lieu de cela, les Brave Blossoms ont subi un revers cuisant, encaissant l’essai décisif à la 78e minute. Ce résultat s’ajoute à une liste déjà longue de désillusions :
- Zéro victoire en 6 rencontres depuis son retour
- Élimination précoce en Coupe du monde 2023
- Défaites contre l’Angleterre et les Fidji en matches de préparation
Un bilan catastrophique
La situation de Jones devient de plus en plus intenable. Son retour au Japon, censé raviver les succès de sa première période (2012-2015), tourne au fiasco. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et reflètent une équipe en plein doute.
Les critiques pleuvent
Jeff Wilson, ancien international néo-zélandais, n’a pas hésité à tacler sévèrement Jones :
“Où va-t-il aller ensuite ? Il a échoué avec l’Australie, il échoue maintenant avec le Japon.”
Wilson pointe du doigt l’entêtement de Jones, qui avait initialement refusé de reconnaître ses erreurs avec les Wallabies. L’entraîneur est dos au mur, incapable de justifier ses échecs répétés.
Un avenir qui s’assombrit
Cette nouvelle contre-performance met en lumière les limites de la méthode Jones. Son style de management, autrefois loué, semble aujourd’hui dépassé. La fédération japonaise se trouve face à un dilemme : persévérer avec un entraîneur en perte de vitesse ou opérer un changement radical à moins de quatre ans de la prochaine Coupe du monde.
L’horloge tourne pour Eddie Jones, et chaque défaite resserre l’étau autour de son cou. Le temps des excuses est révolu, seuls les résultats pourront le sauver d’un limogeage qui semble de plus en plus inévitable.
Source : The Roar
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO