Le Stade Toulousain a remporté la Champions Cup face au Leinster avec un score de 33-21. Ce titre couronne une saison exceptionnelle pour les Toulousains, marquée par des performances impressionnantes et une cohésion d’équipe sans faille.
Une victoire marquée par la résilience
Quelques secondes après la victoire, Thomas Ramos a exprimé sa fierté et sa joie.
« Il y a beaucoup de joie et de fierté. On s’était donné les moyens de revenir en finale de cette compétition et on avait à cœur de gagner un titre. Il y a beaucoup de joie, d’excitation, beaucoup de relâchement aussi après l’explosion de joie », a-t-il déclaré.
Ramos a souligné l’importance de la détermination et du caractère de l’équipe tout au long de la saison, rappelant que les matchs serrés sont souvent remportés grâce à une défense solide et un gros paquet d’avants.
Un parcours semé d’embûches
La saison du Stade Toulousain a été marquée par de nombreux défis, dont la Coupe du Monde, le Tournoi des Six Nations, et les nombreux doublons.
Malgré cela, l’équipe a su se montrer à la hauteur, avec une performance particulièrement solide en finale. Les Toulousains ont démontré une grande discipline en évitant les cartons, une faiblesse qui les avait pénalisés lors des précédentes confrontations avec le Leinster.
L’état d’esprit conquérant
Ramos a également mis en avant l’état d’esprit agressif et déterminé des joueurs, notamment lors des moments cruciaux du match.
Il a raconté comment l’équipe, même après l’expulsion de Richie Arnold en fin de match, a su maintenir sa concentration et son intensité pour finalement triompher. « On a dit qu’il fallait s’accrocher, on fait un retour de deuxième mi-temps de prolongation quasi parfait. Pour ne pas dire parfait. Ils sont un de plus, on les laisse chez eux, on conteste des ballons, on gagne des contre-rucks, on prend des pénalités à chaque fois », a-t-il précisé.
Le rôle clé de Thomas Ramos
Bien qu’il ait commencé le match sur le banc, Ramos a joué un rôle décisif en inscrivant trois pénalités cruciales. Il a décrit l’atmosphère dans le vestiaire après la victoire, avec des joueurs prenant un moment pour réaliser l’ampleur de leur accomplissement.
« Il y avait beaucoup de mecs assis, le regard dans le vide, qui essayaient de réaliser ce qu’on est en train de faire depuis quelque temps dans ce club. Je crois que c’est beau », a-t-il ajouté.
Une équipe unie
Ramos a insisté sur l’absence d’ego mal placé au sein de l’équipe, illustrant cela par sa collaboration avec Blair Kinghorn pour le rôle de buteur.
« Je demande à Blair s’il veut la prendre car c’était lui le buteur en début de match. Cela me paraissait logique de lui poser la question. Il me dit à ce moment-là qu’il a un peu mal au mollet. Il me dit : ‘Vas-y !’ Cela montre notre état d’esprit. Il n’y a pas d’ego mal placés », a expliqué Ramos. Cette cohésion et ce soutien mutuel ont été des éléments clés du succès de l’équipe.
Une victoire historique
Avec ce sixième titre en Champions Cup, le Stade Toulousain continue de marquer l’histoire du rugby européen. Les joueurs et les supporters peuvent être fiers de ce parcours exceptionnel, qui témoigne de la force et de la résilience de cette équipe légendaire.
Ramos a souligné que cette victoire n’était pas seulement une consécration pour cette saison, mais aussi un hommage aux générations précédentes du club, tout en cherchant à laisser leur propre empreinte dans l’histoire du rugby toulousain.
L’avenir du Stade Toulousain
Interrogé sur le potentiel doublé avec le Top 14, Ramos a préféré rester concentré sur la victoire présente.
« On va savourer cette victoire et réaliser ce qu’on a fait. On s’est facilité les choses grâce à un groupe énorme, on a la chance d’être premiers du Top 14, on est déjà en demi-finale », a-t-il déclaré. En effet, le Stade Toulousain est bien placé pour prétendre à un nouveau titre national, renforçant encore davantage leur statut de référence dans le rugby européen.
Cette victoire en Champions Cup démontre une fois de plus la capacité du Stade Toulousain à se hisser au sommet grâce à une combinaison de talent individuel, de stratégie collective et d’une volonté inébranlable de gagner. Le club, ses joueurs et ses supporters peuvent maintenant savourer cette victoire historique tout en gardant un œil sur les défis à venir.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO