Le Stade Toulousain a vu ses plans bousculés dès les premières minutes du derby contre le Castres Olympique ce samedi. Touché au genou, Blair Kinghorn a dû quitter le terrain après seulement huit minutes de jeu, laissant une grosse interrogation à une semaine d’une demi-finale européenne.
Un choc au genou sur un duel en l’air
Titulaire à l’arrière, Kinghorn n’a pas eu le temps de peser sur le match. Sur une chandelle de Luka Matkava, il s’élève pour disputer le ballon à Geoffrey Palis, mais les deux joueurs entrent violemment en contact, genou contre genou. Le choc est brutal.
L’Écossais reste au sol plusieurs secondes avant de tenter de reprendre le jeu avec un bandage posé à la hâte, mais il doit vite se rendre à l’évidence : il sort, remplacé par Pierre-Louis Barassi.
Premiers signaux plutôt positifs côté toulousain
À l’issue du match, David Mélé, entraîneur en charge des skills, a tenté de rassurer. D’après lui, Kinghorn aurait surtout pris un coup direct, sans forcément de torsion inquiétante. « Sur les premiers examens, ça n’avait pas l’air très très grave », a-t-il glissé. Une bonne nouvelle au moins temporaire, même si des examens complémentaires sont prévus pour s’assurer qu’il pourra être aligné contre l’UBB en Champions Cup.
Une infirmerie qui déborde avant le sprint final
Ce contretemps s’ajoute à une situation déjà compliquée pour Toulouse. Antoine Dupont, Ange Capuozzo et Naoto Saito sont également sur le flanc. À quelques jours d’un rendez-vous capital en Coupe d’Europe, le staff toulousain doit composer avec une ligne arrière sérieusement amochée. La victoire large face à Castres (52-6) ne suffit pas à masquer les inquiétudes pour la suite.
Capuozzo et Saito en bonne voie
Malgré tout, Toulouse peut espérer des renforts rapides. Présent à l’entraînement ouvert au public mercredi, le club avait donné des nouvelles encourageantes : Naoto Saito souffrirait seulement d’une petite entorse et devrait être apte pour la demi-finale, tandis que Ange Capuozzo est légèrement en avance sur son planning de reprise. Deux retours qui pourraient faire beaucoup de bien dans un contexte où chaque joueur compte.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO