Hier soir, c’était chaud bouillant ! Toulouse, dans un élan de sueurs froides, a failli se faire coiffer au poteau par un Pau en grande forme. Mais par un coup de théâtre à la 77ème minute, les locaux s’en sortent avec un 31-29. On a frôlé le gros coup de théâtre dans le Top 14.
Toulouse, entre soulagement et remise en question
Le match ? Une montagne russe d’émotions. Toulouse, pris à son propre jeu, s’est vu mené jusqu’à ce que Matthis Lebel vienne sauver la mise in extremis. On a vu des Rouge et Noir se démener comme jamais pour reprendre le dessus, avec un final qui restera gravé dans les annales.
Pau, par contre, a joué un rugby de première classe. Avec Théo Attissogbe en star de la soirée grâce à son doublé, les visiteurs ont prouvé qu’ils n’étaient pas venus faire de la figuration. Et que dire du retour de Romain Ntamack ? Un petit goût de “ça passe ou ça casse”, mais quel spectacle !
Pau, le David contre Goliath du soir
Vraiment, chapeau bas à Pau. Menant le score jusqu’à cette fameuse 77ème minute, ils ont montré un jeu ambitieux, direct, mettant à mal la défense toulousaine. Leur performance a été tellement remarquable qu’on a presque regretté qu’ils ne sortent pas vainqueurs.
Le sentiment du côté de Pau ? Un mélange de fierté pour avoir tenu tête à un des géants et une pointe de frustration pour ne pas avoir conclu. Sébastien Piqueronies a bien résumé la soirée : une histoire de fierté, mais aussi la certitude d’avoir frôlé l’exploit.
Des leçons à tirer pour Toulouse
Pour Toulouse, c’est le moment de souffler un peu et de regarder la réalité en face. Oui, ils ont gagné. Mais ce match a aussi exposé quelques failles qu’il faudra colmater avant de se frotter au Racing 92 en Champions Cup. Pau, de son côté, affrontera le Connacht avec l’envie de transformer l’essai, cette fois-ci.
Ce match Toulouse vs Pau ? Un rappel que dans le rugby, rien n’est jamais joué d’avance. Toulouse s’est fait une belle frayeur, tandis que Pau a montré qu’ils avaient les crocs.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO