Le monde du rugby français a connu un transfert surprise ce lundi. Simon Augry, troisième ligne du Biarritz Olympique, a rejoint le RC Vannes avec effet immédiat.
Ce mouvement inattendu en début de saison a pris de court le club basque, comme l’a confié le président du directoire Arnaud Dubois à Sud Ouest : “On a été pris de court”.
Un départ précipité mais réfléchi
Âgé de 27 ans, Augry était un élément important du dispositif biarrot. Membre du groupe des 7 capitaines désignés par le manager Boris Bouhraoua, il avait démarré le premier match de la saison contre Valence-Romans. Son absence lors du déplacement à Béziers vendredi dernier s’explique désormais par les négociations en cours pour son transfert.
Pour le joueur, c’est l’opportunité de découvrir le Top 14 qui a motivé ce choix. “C’est une immense opportunité de jouer en Top 14”, a-t-il déclaré. Augry a également évoqué un attachement personnel à la région bretonne, où il passait ses vacances enfant.
Un renfort de poids pour Vannes
Du côté vannetais, cette arrivée répond à un besoin identifié. Jean-Noël Spitzer, l’entraîneur du RCV, cherchait un leader de touche pour renforcer son pack. Avec 91 matchs de Pro D2 au compteur, Augry apporte une expérience précieuse au promu breton.
Le club morbihannais n’a pas encore officialisé la signature, mais tout indique que le transfert est bouclé. Biarritz a confirmé avoir reçu une compensation financière, sans en dévoiler le montant.
Ce mouvement inattendu illustre la volatilité du marché des transferts, même après le début de la saison. Pour Biarritz, c’est un coup dur qui les oblige à revoir leurs plans. Le club étudie déjà des pistes pour remplacer Augry et pallier l’absence de Johnny Dyer.
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