Le feuilleton du transfert de Tevita Tatafu vers l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) prend une tournure inattendue. Une clause contractuelle, ou plutôt son absence présumée, menace de faire capoter l’opération.
La clause fantôme
Tout semblait pourtant bien engagé pour l’UBB. Le club girondin pensait avoir activé une clause libératoire fixée à 500 000 euros pour s’offrir les services du jeune pilier droit bayonnais dès l’été 2025. Mais voilà que l’Aviron Bayonnais jette un pavé dans la mare.
Le président du club basque, Philippe Tayeb, a déclaré sans ambages : “Tevita Tatafu est sous contrat jusqu’en 2026 et ne dispose pas de clause de sortie”. Une affirmation qui fait l’effet d’une douche froide du côté de Bordeaux.
Un imbroglio contractuel
L’origine de cette confusion remonte à quelques mois en arrière. En juin, Tatafu a changé d’agent. Son nouveau représentant aurait alors négocié le transfert vers l’UBB, convaincu de l’existence de cette fameuse clause.
Mais l’Aviron Bayonnais affirme maintenant que cette clause n’existe plus dans le contrat du joueur. La question qui se pose est simple : un avenant a-t-il été signé pour supprimer cette possibilité de départ ?
Des négociations en vue
Face à ce casse-tête juridique, une réunion devrait se tenir à Bordeaux entre toutes les parties prenantes. L’UBB, qui croyait tenir son coup du mercato, se retrouve dans une situation délicate.
Le club girondin devra peut-être revoir sa stratégie et entamer de nouvelles négociations avec Bayonne s’il veut toujours attirer Tatafu. À moins qu’une solution à l’amiable ne soit trouvée, cette affaire pourrait même se retrouver devant les instances du rugby français.
Un talent convoité
Au cœur de ce bras de fer se trouve Tevita Tatafu, 21 ans, considéré comme l’un des grands espoirs du rugby français à son poste. Ses performances en Top 14 ont attiré l’attention du sélectionneur Fabien Galthié, qui le surveille de près.
Ce potentiel explique l’intérêt de l’UBB, en quête de renforts pour sa première ligne. Mais le club devra faire preuve de patience et de persuasion pour convaincre Bayonne de lâcher son joyau.
En attendant que la situation se décante, Tatafu continue de s’entraîner avec l’Aviron Bayonnais. Il n’était d’ailleurs que remplaçant lors du dernier match à Pau, signe que son avenir reste incertain.
Cette saga du mercato promet encore son lot de rebondissements. Elle met en lumière la complexité des transferts dans le rugby professionnel moderne, où les contrats peuvent parfois réserver des surprises de taille.
Reste à savoir si la clause libératoire existe réellement ou non.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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