La Section Paloise a fait parler la poudre ce samedi au Hameau, atomisant l’Aviron Bayonnais 51-29 lors de la 2e journée du Top 14. Un match à sens unique qui a vu les Béarnais inscrire la bagatelle de sept essais, s’offrant au passage un bonus offensif qui lance parfaitement leur saison.
Pau prend les commandes d’entrée
Dès le coup d’envoi, les hommes de Sébastien Piqueronies ont mis la main sur le ballon.
Malgré une pénalité initiale de Camille Lopez, les Palois ont vite pris les devants. Thibault Daubagna et Rémi Picquette ont concrétisé la domination locale en première période, permettant à Pau de rentrer aux vestiaires avec un confortable matelas (20-3).
Au retour du terrain, les Bayonnais ont tenté de réagir. Tom Spring a redonné un semblant d’espoir aux siens, mais la machine paloise était lancée. Jack Maddocks et Daubagna ont rapidement éteint la flamme basque. Malgré les efforts de Maqala, Machenaud et Mousques, l’Aviron n’a jamais réussi à inverser la tendance.
La Section en mode rouleau compresseur
Dans le money-time, Pau a enfoncé le clou. Tagitagivalu a alourdi l’addition avant qu’Aymeric Luc, l’ancien de la maison bleue et blanche, ne s’offre un doublé pour porter l’estocade finale. Une démonstration qui permet aux Béarnais de franchir la barre symbolique des 50 points.
Des réactions contrastées
Dans le camp bayonnais, l’heure était à la remise en question. Maxime Machenaud n’a pas mâché ses mots : “Il y a un sentiment de honte. On n’a pas été à la hauteur de l’événement.”
Côté palois, Sébastien Piqueronies savourait la réaction de ses troupes : “Les garçons ont su rebondir et montrer un tout autre visage.”
Ce match référence pour Pau efface la déconvenue clermontoise et lance idéalement sa saison. Pour Bayonne, c’est la douche froide. Les Basques devront vite se remobiliser pour ne pas sombrer dans le doute. Une chose est sûre, ce duel pyrénéen a donné le ton d’un Top 14 2024-2025 qui s’annonce palpitant et plein de surprises.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
{% endif %}
{% if excerpt %}