Adrea Cocagi, le centre puissant du Castres Olympique, a une nouvelle fois laissé ses coéquipiers à 14 après avoir écopé d’un carton rouge dès la 20e minute de la rencontre face au Stade Français. De retour après une suspension suite à un carton rouge reçu en sélection fidjienne lors de la Pacific Nations Cup, Cocagi a commis un geste dangereux qui a grandement compliqué la tâche du CO.
Un retour marqué par un nouveau carton rouge
Samedi, à Pierre-Fabre, Adrea Cocagi faisait son grand retour avec Castres après quatre semaines de suspension. Mais son engagement excessif l’a une nouvelle fois mis en difficulté.
Un coude dans le visage de Samuel Ezeala lui a valu un carton rouge, obligeant son équipe à évoluer en infériorité numérique pendant 60 minutes. Ce carton vient s’ajouter à celui reçu lors d’un match contre les Tonga en septembre dernier.
Castres l’emporte malgré l’infériorité numérique
Malgré cette expulsion, les Tarnais ont su faire preuve de caractère. Le Stade Français, pourtant en supériorité numérique, n’a pas su profiter de l’aubaine et s’est incliné face à un Castres solidaire et combatif. Les coéquipiers de Cocagi, bien que réduits à quatorze, ont maintenu un niveau de jeu élevé et se sont imposés. Ce mauvais geste a probablement coûté aux Castrais une victoire plus large et a demandé un effort supplémentaire aux joueurs, qui ont dû compenser cette absence.
Un joueur talentueux, mais trop impulsif
Cocagi est un joueur clé pour Castres. Son impact physique, sa capacité à mobiliser plusieurs défenseurs et son engagement constant en font un atout indéniable. Mais son excès de zèle sur le terrain commence à peser lourdement. Ce n’est pas la première fois que son agressivité le pousse à commettre des fautes coûteuses, comme en témoignent ses précédentes expulsions. Castres doit désormais attendre de savoir comment la commission de discipline réagira face à ce nouveau dérapage.
La situation de Cocagi est un véritable casse-tête pour son club. Joueur incontournable lorsqu’il est sur le terrain, son indiscipline chronique devient un problème récurrent.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO