Tom Woolstencroft raccroche les crampons, un signal d’alarme pour le rugby

Tom Woolstencroft, à seulement 29 ans, a dû dire adieu à sa carrière de rugbyman chez les Saracens, suite à des soucis de santé liés à des commotions cérébrales. Une décision lourde de sens qui nous rappelle les risques du métier.

Un parcours à saluer

Depuis son arrivée chez les Saracens en 2018, après un passage chez London Irish, Tom n’a pas chômé. Avec 85 matchs au compteur, des essais mémorables et des victoires importantes comme deux Premierships et une Champions Cup, il a clairement laissé sa marque. Sa spécialité ? Se faufiler hors des mauls pour marquer, une compétence qui va manquer sur le terrain.

La santé avant tout

La situation de Tom met en avant un sujet sensible dans le rugby : les commotions cérébrales. Ce n’est un secret pour personne, le rugby est un sport de contact, mais la santé des joueurs doit rester une priorité. La retraite forcée de Tom est un rappel que le sport doit continuer à évoluer pour protéger au mieux ceux qui le pratiquent.

Dire adieu, une épreuve difficile

Pour Tom, annoncer sa retraite n’a pas été facile. Laisser derrière lui une équipe qu’il considère comme une famille et une passion qui l’anime depuis toujours, c’est dur. Il a tenu à remercier tout le monde chez les Saracens, du staff médical aux supporters, en passant par les entraîneurs et ses coéquipiers. Mark McCall, le directeur du rugby, n’a pas manqué de souligner son courage et son apport au club, tant sur le terrain qu’en dehors.

Un sujet qui nous concerne tous

L’histoire de Tom Woolstencroft n’est pas juste celle d’un joueur qui doit arrêter sa carrière plus tôt que prévu. C’est un signal d’alarme pour le monde du rugby sur l’importance de la prévention des blessures et du soutien aux joueurs, pendant et après leur carrière. C’est un rappel que derrière chaque plaquage, il y a une personne, avec ses rêves et ses défis.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO