Surclassé par Clermont en seconde période, le Stade Français Paris va jouer sa survie dans l’élite la semaine prochaine, contre Castres. Une défaite et l’équipe emblématique pourrait voir le spectre de la Pro D2 s’abattre sur elle.
On pensait les soldats roses capables d’assurer leur maintien en Top 14 ce samedi après-midi. Une entame parfaite, une première période aboutie et un avantage intéressant au moment de regagner les vestiaires (6-17). Oui mais voilà, une fois de plus, la bande à Paul Gabrillagues s’est délitée à l’image de ces seconds actes manqués à Pau, au Racing, à Montpellier ou contre l’Union Bordeaux-Bègles à la piaule. Un 49-3 cinglant et les protégés de Paul Gustard rentrent à Paris les valises pleines (55-20), avec de sacrés maux de tête et surtout un couperet qui est prêt à s’abattre sur les Parisiens.
Une finale contre Castres
En attendant les scores définitifs de Vannes et Perpignan cet après-midi, les soldats roses vont espérer des résultats positifs, pour conserver cette douzième place qui leur permettrait d’avoir leur destin entre les mains.
Samedi prochain, Jean Bouin sera le théâtre de la partie la plus suffocante que le Stade Français Paris aura eu à jouer depuis sa remontée à la fin des années 90. Une « finale » pour le maintien, contre un Castres Olympique qui montera dans la capitale avec la ferme intention de se qualifier dans les six. Jamais dans son histoire récente, le club cher à Max Guazzini ne s’était retrouvé dans une situation aussi alarmante. Et c’est bien d’un monument en péril dont on parle.
Les supporters parisiens retiennent leur souffle. S’ils n’ont remporté le moindre match à l’extérieur cette saison, les coéquipiers de Romain Briatte ont déjà montré des vertus pour se sortir de sacrées impasses à domicile. Il faudra réitérer les récentes performances à Jean Bouin, à minima dans l’état d’esprit. Parce que Perpignan recevra un Toulouse déjà qualifié et qui pourrait laisser quelques cadres au repos au moment de se rendre à Aime-Giral. Pas le droit à l’erreur donc. Et le Stade Français est plus que jamais à un tournant critique de son histoire.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !