Stuart Hogg prolonge l’aventure à Montpellier. L’arrière écossais a signé pour deux saisons de plus, soit jusqu’en 2027. Arrivé l’été dernier après un an sans jouer, il a su convaincre le staff montpelliérain par son impact sur le terrain et son investissement au quotidien.
Un pari osé qui porte ses fruits
Quand le MHR a misé sur Hogg en 2024, certains ont levé un sourcil. L’Écossais sortait d’une pause d’un an après avoir pris sa retraite internationale avant la Coupe du monde 2023. Pourtant, il n’a pas mis longtemps à prouver qu’il en avait encore sous le capot. Avec 13 matches joués, dont 12 comme titulaire, et 75 points inscrits, il est même le meilleur marqueur du club en Top 14. Son repositionnement en ouvreur à neuf reprises a aussi apporté une corde supplémentaire à son arc.
Le MHR, séduit par son apport, n’a donc pas hésité à le prolonger.
MHR : l’arrière écossais Stuart Hogg prolonge deux saisons avec Montpellier https://t.co/ZCw5khreC2
— Midi Libre (@Midilibre) March 14, 2025
Un rôle clé après le départ de Bouthier
Avec le départ d’Anthony Bouthier pour Vannes, Montpellier devait sécuriser son poste d’arrière. Hogg continuera donc d’occuper ce rôle, aux côtés du Néo-Zélandais Joshua Moorby, recruté pour la saison prochaine.
Le club enregistre aussi plusieurs arrivées comme Ricky Riccitelli, Adam Beard, Langi Gleeson ou encore Ali Price, alors que d’autres cadres comme Cobus Reinach et Jan Serfontein font leurs valises.
Une saison agitée sur et en dehors du terrain
Si son retour à la compétition a été un succès, Stuart Hogg a aussi fait parler de lui pour des raisons plus sombres. En janvier 2025, il a été condamné à une obligation de suivi d’un an pour violences domestiques envers son ex-compagne, Gillian Hogg. Il a échappé à la prison mais reste sous surveillance pendant un an et n’a pas le droit de la contacter pendant cinq ans.
Aujourd’hui, il vit à Montpellier avec sa nouvelle compagne et leur enfant.
“En réalité, c’était ma tête le problème”
Malgré tout, Hogg semble avoir retrouvé un équilibre. Après une victoire contre Clermont (22-18) en décembre, il confiait dans Midi Libre :
“Je disais que mon corps était le problème. En réalité, c’était ma tête. J’ai énormément travaillé pour revenir. J’ai fait beaucoup d’erreurs, j’ai appris de ces dernières.”
À 32 ans, il a encore de belles années devant lui. Avec Montpellier, il a l’occasion de boucler la boucle en beauté, et pourquoi pas, ramener un titre au club.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO