Avec plusieurs absences de marque et une demi-finale de Champions Cup en ligne de mire, le Stade Toulousain a décidé de miser sur la jeunesse pour affronter Castres ce samedi en Top 14. Parmi les nouveaux visages alignés, un nom commence à se faire entendre de plus en plus fort : celui de Simon Daroque, 19 ans, qui va connaître une belle opportunité en étant titularisé à la mêlée.
Simon Daroque, une trajectoire express vers le haut niveau
Originaire de Villefranche-de-Lauragais, Simon Daroque a grandi avec le ballon ovale entre les mains. Passé par les sélections France U18 et U20, il a rejoint le centre de formation du Stade Toulousain en 2020 et s’est vite imposé comme un cadre des Espoirs.
Cette saison, il avait déjà pointé le bout de son nez avec plusieurs apparitions en Top 14, dont une titularisation en janvier contre La Rochelle, lors d’un match où Toulouse avait largement fait tourner son effectif. À force de patience et de sérieux, le jeune demi de mêlée se retrouve aujourd’hui propulsé sur le devant de la scène pour un match qui pourrait compter dans la course aux phases finales.
Un contexte idéal pour lancer les jeunes
Entre la grave blessure d’Antoine Dupont (genou), la cheville fragile de Naoto Saito, et les pépins d’Ange Capuozzo, la voie s’est peu à peu dégagée pour Daroque. Le staff toulousain a préféré mettre Paul Graou au repos pour éviter toute mauvaise surprise avant la demie de Champions Cup contre Bordeaux-Bègles.
Résultat, c’est Daroque qui tiendra la barre de l’équipe ce samedi, épaulé par Thomas Ramos, repositionné à l’ouverture pour l’occasion. Sur le banc, un autre tout jeune, Nathan Llaveria (18 ans), découvrira l’ambiance du Stadium.
Une vraie carte à jouer pour Daroque
Dans un club habitué à voir éclore des talents maison, Simon Daroque sait qu’il n’a pas beaucoup de temps pour convaincre. Mais tout porte à croire qu’il est prêt. Sérieux dans son approche, rigoureux dans son jeu, il pourrait bien devenir une option de poids dans les semaines à venir, au moment où les matchs couperets vont s’enchaîner.
Encore étudiant en imagerie médicale, Daroque continue de mener de front ses ambitions sportives et scolaires, un signe de maturité qui plaît au staff. Si tout se passe bien, on pourrait vite le revoir sur d’autres feuilles de match, dans une période où Toulouse aura besoin de toutes ses forces vives pour viser haut.
Simon Daroque a l’opportunité rêvée de se faire une vraie place au soleil. Reste à transformer l’essai.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO