Sale nouvelle pour le Stade Français : Sekou Macalou ne jouera pas la finale pour le maintien face à Castres. À la veille d’un match capital au stade Jean-Bouin, les Parisiens perdent leur fer de lance du paquet d’avants. Le timing est terrible.
Coup d’arrêt brutal après Clermont
Le scénario a basculé le week-end dernier à Clermont, lors d’une lourde défaite 55 à 20. Macalou, l’un des cadres du vestiaire parisien, a quitté la pelouse prématurément à la 47e minute, remplacé par Mathieu Hirigoyen. Dès le lendemain, le joueur a officialisé sa fin de saison via un simple message sur Instagram : « Fin de saison pour moi… » Aucune info sur la nature exacte de sa blessure, mais le constat est sans appel : il ne sera pas là samedi.
Castres en face, la pression au max
Le Stade Français, 12e au classement, est encore dans la zone chaude avec Perpignan (13e) et Vannes (14e) aux trousses. La réception de Castres samedi soir à 21h n’a rien d’un tour d’honneur : c’est une finale pour rester en Top 14. Si Paris gagne, il reste maître de son sort. S’il perd, tout dépendra des résultats des autres. Et en cas de très mauvais scénario, c’est :
- une relégation directe en Pro D2,
- ou un barrage couperet contre le perdant de la finale de Pro D2 (Grenoble ou Montauban).
Pas vraiment le genre de plan que les supporters voulaient vivre en juin.
Un vide que personne ne pourra combler
Macalou, c’est bien plus qu’un joueur. C’est un profil unique dans le Top 14, capable de casser des lignes, de ralentir les rucks, de créer des brèches avec ou sans ballon. Son absence enlève une vraie arme tactique à Paul Gustard, qui va devoir revoir sa copie. Difficile de remplacer un joueur aussi complet dans un match à haute tension.
Jean-Bouin attendu comme un moteur
Dans ce contexte, l’ambiance du stade aura un rôle énorme à jouer. Il faudra un Jean-Bouin à bloc, bruyant, impliqué, pour donner un coup de boost à une équipe qui devra puiser loin pour aller chercher une victoire. Le groupe parisien est dos au mur. À eux de trouver les ressources mentales pour ne pas lâcher maintenant.
Une dernière à quitte ou double
Le Stade Français a encore son destin entre ses mains, mais le chemin sera tout sauf simple. Il manque son leader de combat, la pression est énorme, et le spectre de la Pro D2 plane. Ce samedi, c’est tout un club qui joue sa peau sur 80 minutes. Et cette fois, il faudra le faire sans Macalou.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO