Le Stade Français s’est incliné 17-28 contre les Saracens à Jean-Bouin, lors de la deuxième journée de Champions Cup. Réduits à 14 dès la 22e minute après un carton rouge infligé à Sekou Macalou, les Parisiens n’ont pas réussi à renverser la situation.
Un bon départ vite effacé
Tout avait pourtant bien commencé pour les hommes de Gonzalo Quesada. Dès la 3e minute, Peniasi Dakuwaqa a aplati après une belle mêlée, transformé dans la foulée par Zack Henry. Une pénalité du même Henry portait l’avance parisienne à 10-0 après 13 minutes.
Mais tout a dérapé lorsque Sekou Macalou, coupable d’un geste dangereux sur Ivan Van Zyl, a reçu un carton rouge logique à la 22e minute. En supériorité numérique, les Saracens n’ont pas tardé à réagir avec un essai de Liam Williams, suivi de deux pénalités de Fergus Burke, leur permettant de passer devant à la pause (13-10).
Les Saracens profitent des fautes parisiennes
Au retour des vestiaires, les Saracens ont enfoncé le clou. Après un carton jaune contre Tanginoa Halaifonua, les Anglais ont marqué sur ballon porté grâce à leur talonneur Jamie George. Malgré un carton jaune contre Rhys Carre côté Saracens, les Parisiens n’ont pas su vraiment inverser la tendance.
Une lueur d’espoir est venue à la 69e minute avec un bel essai de Léo Barré, transformé par lui-même, ramenant le score à 17-21. Mais un dernier carton jaune contre Hugo N’Diaye a brisé leurs efforts, laissant les Saracens inscrire un dernier essai par Theo Dan pour sceller le score à 28-17.
Discipline : le point noir des Parisiens
Avec trois cartons rouges en deux matchs, le Stade Français montre des lacunes criantes en termes de discipline. Après une défaite lourde contre le Munster, ces nouvelles sanctions leur coûtent encore cher. Face à des équipes comme les Saracens, chaque erreur se paie cash, et les Parisiens en ont fait l’amère expérience.
La route est longue pour espérer quoi que ce soit dans cette Champions Cup. Avec un prochain match face à Northampton, leader du groupe, le Stade Français devra impérativement rectifier le tir.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO