Stade français : Laurent Labit justifie le départ de Karim Ghezal

Le Stade Français traverse une période de turbulences après un début de saison difficile. Laurent Labit, directeur du rugby, est revenu en conférence de presse sur le renvoi de Karim Ghezal, l’entraîneur en chef, ainsi que sur la situation actuelle du club.

Un début de saison en demi-teinte

Selon Labit, la décision de se séparer de Karim Ghezal est le résultat de dysfonctionnements internes dans l’organisation du staff et de divergences sur certains aspects du jeu et de la gestion des entraînements.

Les résultats décevants du début de saison n’ont fait qu’accentuer ces tensions. « Nous ne sommes pas satisfaits de nos résultats et de nos contenus sur les quatre premiers matches », a-t-il souligné, mentionnant que seuls deux des huit mi-temps disputés ont été jugés satisfaisants.

Une collaboration devenue difficile

Bien que Laurent Labit et Karim Ghezal soient arrivés ensemble au club, des écarts dans leur manière de voir le jeu et de gérer le staff se sont creusés au fil du temps. Labit a affirmé qu’il valait mieux arrêter leur collaboration avant que la situation ne dégénère. « Il faut être aligné un minimum », a-t-il expliqué, préférant une séparation à l’amiable plutôt qu’un conflit prolongé. Malgré cette rupture, il a exprimé sa confiance en l’avenir de Karim Ghezal, qu’il voit rebondir et réussir dans sa carrière.

Ajustements en interne mais pas de crise

Labit a tenu à préciser que la situation actuelle du club ne relève pas d’une « crise », mais plutôt d’une série d’ajustements nécessaires après un début de saison difficile. Paul Alo-Emile, actuellement blessé, prendra désormais des responsabilités sur la mêlée, après l’annonce de la fin de la collaboration avec le consultant Davit Zirakashvili.

Cette décision marque une nouvelle étape pour le Stade Français, qui doit rapidement retrouver une dynamique positive pour répondre à ses ambitions.

Source : L’équipe

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO