Le président du Stade français, Hans-Peter Wild, a récemment pris des décisions marquantes pour redresser son club en difficulté. Dans une interview accordée à Midi Olympique, il n’a pas mâché ses mots, évoquant des tensions internes et des choix nécessaires pour assurer l’avenir du Stade français.
Une victoire qui apaise les tensions
Après des semaines mouvementées, la large victoire du Stade français face à Clermont (36-6) a offert une bouffée d’oxygène à Hans-Peter Wild. Soulagé, le président a félicité ses joueurs pour leur engagement et leur état d’esprit retrouvés.
“Avec une mêlée solide, c’est quand même plus facile de gagner des matchs au rugby”, a-t-il commenté. Mais derrière cette victoire se cache une situation plus complexe, marquée par des blessures en série et des départs notables cet été, qui ont fragilisé l’équipe parisienne.
Un licenciement choc : la fin de Karim Ghezal
Parmi les décisions les plus controversées, le licenciement de Karim Ghezal a suscité de vives réactions. Pour Hans-Peter Wild, ce choix était inévitable : “Ce staff était divisé”, a-t-il confié. Incapables de travailler ensemble, Ghezal et Laurent Labit avaient créé deux clans distincts au sein du club, un climat que le président a jugé “insupportable”.
Pour lui, seule une équipe unie peut atteindre ses objectifs, et ce changement était devenu nécessaire pour restaurer la cohésion.
Paul Gustard, l’homme de la situation
Désormais, le secteur sportif est placé sous la direction de Paul Gustard, nouvel homme fort du club. Wild ne cache pas sa confiance en lui : “C’est un gars intelligent, droit, fiable, compétent.”
Gustard prend les rênes avec l’objectif clair de redonner au Stade français une dynamique positive et d’effacer les tensions du passé. Laurent Labit, quant à lui, reste en soutien, formant avec Gustard un duo qui, selon le président, a déjà commencé à donner des résultats encourageants.
Des critiques et des choix assumés
La réorganisation du club et le choix de déménager au Camp des Loges n’ont pas fait que des heureux. Certains joueurs ont exprimé leur mécontentement, mais Hans-Peter Wild reste ferme.
“Quoi que je fasse, les gens ne sont jamais contents”, a-t-il réagi, insistant sur la nécessité de professionnaliser le club et d’aller de l’avant. Pour lui, ces changements sont indispensables pour bâtir un Stade français plus solide et plus performant sur la durée.
Malgré les critiques et les résistances, Hans-Peter Wild continue de croire en son projet pour le club parisien. Sa volonté de trancher dans le vif démontre une détermination à toute épreuve pour remettre le Stade français sur les rails et faire taire les doutes.
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