Hier, le magazine Time a publié sa liste annuelle des 100 personnes les plus influentes du monde, plaçant Siya Kolisi, le capitaine des Springboks, en bonne position. Né dans les derniers jours de l’apartheid, Kolisi est passé de la pauvreté extrême à une célébrité mondiale, devenant le premier capitaine noir de l’équipe nationale sud-africaine de rugby. Son histoire est un véritable symbole de persévérance et d’espoir.
Un parcours impressionnant sur et hors du terrain
Double champion du monde, Siya Kolisi a brillé lors des deux dernières Coupes du Monde de rugby, où son leadership a été décisif. Mais au-delà des terrains, c’est son impact hors du sport qui lui a valu cette reconnaissance internationale. Comparé à Nelson Mandela par Time, il est salué pour avoir incarné l’espoir dans une période difficile pour l’Afrique du Sud, marquée par des conflits politiques, une crise énergétique, et les répercussions du COVID-19.
Kolisi inspire non seulement ses coéquipiers mais également des millions de personnes à travers le monde. Son engagement dépasse les frontières du rugby : il est une voix active dans les discussions sur les enjeux sociaux, et son influence est un moteur de changement. Le magazine souligne que Kolisi représente ce qu’un véritable capitaine doit être : une source d’inspiration et de service pour les autres.
Réactions et perspectives
Sur Instagram, Kolisi a exprimé son humilité face à cette nomination : “Être nommé sur la liste 2024 #TIME100 est un honneur incroyable, qui me touche profondément.” Cette reconnaissance est vue non seulement comme un hommage à sa carrière exceptionnelle, mais aussi à son caractère.
Toutefois, il y a des ombres au tableau. Le sélectionneur sud-africain, Rassie Erasmus, a annoncé que Kolisi perdrait le brassard de capitaine en raison de son déménagement à l’étranger pour jouer avec le Racing 92.
Un héritage déjà riche, et encore à construire
Malgré les défis, Siya Kolisi reste un modèle de résilience. Sa présence sur la liste des 100 personnes les plus influentes de Time n’est pas seulement un symbole de réussite sportive, mais surtout un témoignage de son influence bien au-delà des terrains de rugby.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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