Les négociations autour du transfert de Siya Kolisi au Racing 92 sont en train de tourner au vinaigre. Alors que le capitaine des Springboks souhaitait retourner aux Sharks de Durban, la situation semble aujourd’hui complètement bloquée. Une question d’argent, bien sûr, mais surtout une affaire de principe.
Lorenzetti refuse tout compromis
Depuis le début, Jacky Lorenzetti, président du Racing 92, n’a jamais caché son intransigeance. 850 000 euros – c’est la somme que les Sharks devraient débourser pour racheter le contrat de Kolisi, un montant que Lorenzetti refuse de négocier.
Les Sud-Africains, de leur côté, ont tenté de faire traîner les choses, proposant d’échelonner le paiement sur plusieurs saisons. Mais Lorenzetti, fidèle à lui-même, a claqué la porte, exigeant le paiement intégral. Pourquoi faire simple quand on peut compliquer la situation ?
Kolisi critiqué pour son manque de forme
Ce refus de compromis ne surprend guère, surtout après les déclarations cinglantes de Lorenzetti sur Kolisi.
Le président n’a pas mâché ses mots, pointant du doigt la prise de poids et la perte de forme du joueur après la trêve. Des critiques qui ont probablement alimenté l’envie de Kolisi de plier bagage.
Mais il semblerait que le joueur sud-africain soit piégé dans ce que certains appelleraient une situation “lose-lose”. Trop cher pour partir, trop lourd pour rester.
Un avenir incertain pour Kolisi
Alors que Kolisi s’imaginait déjà de retour sous le soleil de Durban, il pourrait bien devoir se contenter du gris parisien pour une saison supplémentaire.
Coincé dans un club où il n’est plus vraiment désiré, il devra néanmoins honorer son contrat. On peut se demander combien de temps cette situation peut durer avant d’exploser, car une chose est sûre : ni le joueur ni le club ne semblent prêts à se plier aux exigences de l’autre.
Kolisi pourrait bien être forcé de rester en France, malgré lui. Une situation tendue qui pourrait laisser des traces, tant pour le joueur que pour le Racing 92.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO