Les gars du rugby à 7 français vivent leur première olympiade à la maison avec pas mal de stress. Malgré un démarrage un peu bancal, les Bleus ont décroché leur billet pour les quarts dès le premier jour.
De quoi souffler un bon coup pour le staff et les joueurs, qui peuvent maintenant se frotter aux Fidji avec un poil moins de pression sur les épaules.
Début de tournoi : les Bleus ont eu chaud
La bande à Jérôme Daret a galéré pour se mettre en route. Ils ont d’abord été tenus en échec par les États-Unis (19-19) avant de s’en sortir de justesse face à l’Uruguay (19-12).
Heureusement, ces deux résultats leur ont rapporté 5 points dans la poule C, juste ce qu’il fallait pour choper une des deux places de meilleurs troisièmes en quarts.
Face aux Fidji : un match qui peut tout changer
Le dernier match contre les Fidjiens, champions olympiques en titre s’il vous plaît, va être crucial. Le résultat va déterminer où les Français finissent dans leur groupe, et du coup, qui ils vont affronter en quart.
- Une victoire et hop, la France finit première de la poule C. Ils joueraient alors contre le deuxième de la poule A (Irlande, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande ou Japon).
- Un match nul leur assurerait la deuxième place et un duel avec le second de la poule B (Australie, Samoa, Argentine ou Kenya).
- Une défaite pourrait les faire glisser à la troisième place, selon l’écart de points et comment les Américains se débrouillent face à l’Uruguay.
Quarts de finale : attention aux gros calibres !
Si les Bleus perdent contre les Fidji, deux scénarios possibles :
- Deuxième place de la poule C : ils tomberaient sûrement sur l’Australie, qui devrait finir deuxième de la poule B.
- Troisième place : là, ça se corse avec soit la Nouvelle-Zélande (qui devrait gagner la poule A), soit l’Argentine (favorite pour être en tête de la poule B).
Un jeudi qui va faire des étincelles
Le match contre les Fidji, c’est vraiment le moment où tout peut basculer pour l’équipe de France. Une victoire leur ouvrirait un chemin un peu plus sympa pour la suite, alors qu’une défaite pourrait les envoyer direct dans la gueule du loup en quarts.
Les Bleus ont quand même réussi à battre les Fidjiens deux fois cette saison, donc ils y vont confiants mais sans se la péter non plus. Ils savent que c’est le moment de sortir le grand jeu s’ils veulent aller loin dans ces Jeux.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO