Attention, ça commence à sentir le roussi pour le Stade Rochelais en Top 14 !
5e à 2 journées de la fin, les Maritimes voient les barrages se rapprocher, et avec eux la possibilité de finir en saison blanche… On en n’est pas là, mais les rochelais vont vraiment devoir briller sur les 2 ou 3 prochaines rencontres pour espérer jouer la finale.
L’attaque, ce grand paradoxe
Meilleure défense du Top 14 mais seulement 10e attaque, voilà le grand paradoxe rochelais.
Ronan O’Gara ne cache pas son agacement face au manque de variation offensive et à la méforme de certains de ses cadres. Pas facile de gagner quand on arrive plus à marquer !
Pau, la victoire sans la manière
Le week-end dernier, pour la 24e journée, La Rochelle a arraché une victoire étriquée 25-23 face à la Section Paloise dans son antre de Marcel-Deflandre.
Certes les 5 points font du bien au classement (5e place), mais qu’est-ce que ce fut laborieux !
Coupe d’Europe : la désillusion
Cette saison, le Stade Rochelais avait clairement fait de la Coupe d’Europe sa priorité, avec l’ambition de soulever le trophée pour la troisième fois consécutive. Malheureusement, le rêve s’est brisé prématurément, avec une élimination dès les phases de poule. Un véritable coup de massue pour Ronan O’Gara et ses joueurs.
Depuis, c’est comme si le club maritime n’arrivait pas à se remettre la tête à l’endroit en Top 14. Entre déception et remise en question, difficile de se remobiliser totalement sur le championnat. Et si l’accumulation des matchs a laissé des traces physiques, le contrecoup mental de l’échec européen semble tout aussi pesant.
Pourtant, il va falloir vite se remobiliser et retrouver de l’allant si La Rochelle ne veut pas vivre une fin de saison cauchemardesque. Car sans Brennus ni coupe aux grandes oreilles, la gueule de bois risque d’être sévère cet été à Marcel-Deflandre.
La qualif’ en phases finales dans le viseur
Malgré ce succès important face à Pau, Ronan O’Gara et ses hommes sont encore loin d’avoir leur billet pour les phases finales en poche.
Il va falloir cravacher lors des deux dernières journées pour éviter de vivre une intersaison bien tristoune, un an seulement après le premier sacre continental de l’histoire du club.
Michael, c’est pas juste un mec qui écrit sur le rugby. C’est un passionné, un analyste, qui décortique le jeu pour t’en montrer toutes les facettes. Ses analyses, c’est du caviar pour qui veut vraiment comprendre les dessous du rugby et vivre le sport à 1000%. Il est bouillant !
{% endif %}
{% if excerpt %}