Dans le creux de la vague voilà maintenant plusieurs années, le rugby à XV australien tente tant bien que mal de retrouver ses lettres de noblesse. Et pour la première fois depuis des lustres les Wallabies semblent sur le bon chemin, après une campagne automnale réussie et des succès en Angleterre ou au Pays de Galles décrochés.
Surtout, la fédération verrouille la plupart de ses joueurs à l’aube de la tournée contre les Lions Britanniques et Irlandais et à deux ans d’une Coupe du Monde sur ses terres.
Malgré ces prolongations de masse, certains internationaux ne seraient pas contre une escapade étrangère. C’est notamment le cas du surpuissant troisième ligne des Brumbies, Rob Valetini. Ce dernier, n’a pas caché au Sydney Morning Herald, son envie de prendre « une année sabbatique » et de rejoindre la France.
Une clause lui permettant de rejoindre la France
Ce ne serait pas le premier australien à faire un tel choix. Len Ikitau par exemple, va s’exiler à Exeter pour une saison alors qu’Angus Bell jouera à l’Ulster avant de faire son retour au pays. Valetini s’explique : « Dans mon contrat, j’ai droit à une année sabbatique, qui peut me permettre d’expérimenter quelque chose d’autre, un nouvel environnement, une nouvelle culture. Le Top 14 a toujours été une grosse compétition et ce serait génial de jouer là-bas mais aussi juste de voyager pour voir quelques villes et jouer dans des endroits sympathiques ».
Un véritable appel du pied donc, pour un joueur qui aimerait se laisser tenter par une aventure dans l’Hexagone avant de retourner dans la franchise basée à Canberra. Il faut dire que l’exemple de Pete Samu, sacré champion d’Europe avec l’UBB ne l’a pas laissé insensible.
Le profil puissant du joueur de 26 ans (52 sélections) intéresserait bon nombre d’équipes de Top 14. Mais avant cela, Valetini a un barrage de Super Rugby à jouer avec les Brumbies contre les Hurricanes. Cette saison, il a disputé 10 rencontres de championnat, toutes dans la peau d’un titulaire et inscrit un essai.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !