Rebondissement dans l’affaire Jegou-Auradou : la justice argentine temporise

La justice argentine retarde sa décision concernant la demande de non-lieu déposée par les avocats d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, les deux rugbymen français accusés de viol à Mendoza.

Un dossier qui s’étoffe

Selon les informations rapportées par Le Parisien et Rugbyrama, le ministère public argentin a annoncé que l’examen de la demande n’interviendrait pas “avant la semaine prochaine”. Ce délai s’explique par l’ajout de deux nouvelles pièces au dossier.

D’une part, les résultats des expertises psychologiques et psychiatriques de la plaignante seront intégrés. D’autre part, la déposition d’une hématologue concernant les lésions constatées sera également prise en compte. Ces éléments doivent être analysés avant toute décision sur l’abandon éventuel des charges.

Une audience repoussée

L’audience initialement prévue ce mercredi a été reportée à une date indéterminée. Darío Nora, procureur en charge de l’instruction, a indiqué à La Dépêche que celle-ci devrait se tenir “la semaine prochaine”.

La juge Eleonora Arenas décidera de l’abandon ou non des charges après une audience à huis clos avec les avocats et le procureur. Le parquet dispose jusqu’au 10 septembre pour exiger la tenue de cette audience, un délai potentiellement prolongeable.

Des joueurs de retour en France

Pendant ce temps, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été autorisés à rentrer en France ce mercredi 4 septembre. Ils restent néanmoins soumis à certaines obligations, notamment des visites au consulat argentin.

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L’affaire, qui a débuté il y a près de deux mois, continue de susciter de vives réactions. La plaignante, une Argentine de 39 ans, a récemment témoigné dans les médias, qualifiant les deux joueurs de “pommes pourries du rugby français”.

Les avocats des rugbymen maintiennent quant à eux que la plainte est “fragile et infondée”. L’analyse des nouvelles pièces du dossier s’annonce donc déterminante pour la suite de cette affaire qui tient en haleine le monde du rugby français.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO