Jean-Noël Spitzer ne sera pas sur le banc du RC Vannes pour les deux prochains matchs. L’entraîneur vannetais a écopé de deux semaines de suspension après ses déclarations sur l’arbitrage, une sanction alourdie en appel par la Fédération française de rugby (FFR). Une décision qui passe mal en Bretagne.
Des propos qui ne passent pas
L’affaire remonte au 23 novembre dernier, après la défaite contre Bordeaux-Bègles (29-37). Alors que Vannes menait 29-0, Spitzer avait laissé entendre que l’arbitre avait influencé le match pour rééquilibrer les débats.
« Ce sont des matches télévisés, l’arbitre voit le score se creuser pour une équipe qui doit jouer le titre… Il va rééquilibrer, évidemment », avait-il lancé en conférence de presse.
Il dénonçait un arbitrage qui favoriserait les clubs installés aux dépens des promus :
« On arbitre les statuts des clubs. On a ce ressenti, une iniquité. C’est facile de nous mettre la tête sous l’eau, ça ne prêtera pas à conséquence. »
Ces propos lui avaient valu une semaine de suspension avec sursis en janvier, mais la FFR a fait appel, estimant la sanction trop clémente. Verdict : deux semaines ferme.
“Incompréhensible” pour le RC Vannes
Le club vannetais n’a pas caché son agacement après cette décision. Son directeur général, Martin Michel, a pris la parole pour exprimer son incompréhension, soulignant les délais surprenants de la procédure :
« Pour nous, c’était jugé et terminé. Ces délais interrogent, alors que cette nouvelle sanction pénalise l’équipe à un moment important de la saison » (Le Télégramme).
Il a aussi rappelé que Spitzer n’avait ni insulté, ni agressé un arbitre. Il s’était contenté d’un ressenti, partagé par d’autres clubs.
Une sanction qui tombe au pire moment
Cette suspension prive Jean-Noël Spitzer de deux matchs cruciaux dans la course au maintien :
Vannes, dernier du Top 14, lutte pour sa survie et n’avait clairement pas besoin de ça. Le club va saisir le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) pour tenter de faire annuler cette sanction. Réponse attendue d’ici la fin de la semaine.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO