Le RC Vannes se déplace à Toulouse ce samedi (16h30) pour la 18ᵉ journée du Top 14. En face, le leader du championnat, mais avec une équipe remaniée. Dix internationaux absents, quelques blessés… Ça reste Toulouse, mais si jamais Vannes en profitait pour frapper un grand coup ?
Toulouse sans ses stars, mais toujours dangereux
Le Stade Toulousain sera privé de Dupont, Ntamack, Ramos, Marchand, Baille, Aldegheri, Cros, Flament, Mauvaka et Barassi, tous mis au repos par le XV de France pour le Tournoi des Six Nations.
Ajoutez à ça les blessures de Paul Costes, Nelson Epée, Nepo Laulala et Setareki Bituniyata, et on pourrait presque croire que Toulouse va souffrir.
Presque…
Parce qu’avec un effectif aussi riche, même l’équipe B de Toulouse peut faire très mal. Blair Kinghorn et Ange Capuozzo, pas concernés par la convention FFR/LNR, seront bien là. Et autant dire que ces deux-là savent faire la différence.
Toulouse en pleine confiance
Même avec ces absences, Toulouse reste un rouleau compresseur. Leader du Top 14, trois victoires d’affilée, une claque infligée à Bayonne (41-6) la semaine dernière… Ils n’ont perdu que trois matchs cette saison et comptent trois points d’avance sur Toulon.
À domicile, ils sont quasi inarrêtables. Seuls La Rochelle et Bordeaux-Bègles ont réussi à les bousculer cette saison.
Vannes, une dynamique à entretenir
Le RC Vannes, dernier du classement il y a encore quelques jours, a enchaîné trois victoires consécutives et sort enfin la tête de l’eau.
À l’aller, les Bretons avaient pris cher à domicile (18-43). Mais cette fois, avec un effectif adverse diminué et une vraie montée en puissance, ils peuvent rêver d’un exploit.
L’objectif ? Rester en place, serrer les rangs en défense et exploiter la moindre faille. Plus facile à dire qu’à faire, surtout face à des Toulousains qui, même remaniés, restent ultra-efficaces.
Un coup à jouer pour Vannes ?
Clairement, Toulouse reste favori. Mais si le RCV joue crânement sa chance, il y a peut-être moyen de les embêter.
Tout passera par un gros combat devant, une défense solide et surtout zéro faute inutile.
Un exploit ? Ce serait énorme. Mission impossible ? Pas tant que ça.
Réponse samedi sur la pelouse d’Ernest-Wallon.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO