Le Racing 92 va devoir sortir son portefeuille et signer un chèque de 736 968 euros en faveur d’Anton Peikrishvili. Fin d’une saga judiciaire qui aura tenu en haleine le petit monde du rugby pendant près d’une décennie.
Un feuilleton aux multiples rebondissements
Retour en juin 2014 : Peikrishvili, pilier de son état, débarque au Racing 92 avec un contrat de trois ans sous le bras. Mais voilà, à peine l’encre sèche, le club met fin au contrat, évoquant un souci de santé du joueur. Pas de quoi arrêter Anton qui, quelques mois plus tard, foule à nouveau les pelouses, cette fois avec Brive.
Une victoire en appel pour Peikrishvili
La cour d’appel de Paris a finalement tranché en faveur de Peikrishvili le 1er février, lui accordant les salaires et primes pour les trois saisons initialement prévues. Cette décision met en lumière les pratiques de certains clubs, utilisant des arguments médicaux pour annuler des contrats.
Au-delà du prétoire
Maître Palao, avocat du joueur, espère que ce cas fera école et incitera à plus de fair-play dans la gestion des contrats. Cette histoire soulève aussi la question de la clarté des règles autour des contre-indications médicales et du rôle des médecins dans les clubs.
Et maintenant ?
Le Racing 92 doit donc ouvrir le porte-monnaie, une issue qui rappelle que dans le sport, comme ailleurs, les engagements se respectent. Pour Peikrishvili, c’est la fin d’un long combat, mais aussi un signal fort envoyé aux clubs : la santé des joueurs ne doit pas être prise à la légère.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO