Racing 92 : Leone Nakarawa perd son procès et 1 million d’euros

Leone Nakarawa, ancien joueur emblématique du Racing 92, a perdu son procès contre le club parisien (info L’Equipe).

Il réclamait 1 million d’euros pour rupture abusive de contrat après avoir été licencié en décembre 2019 pour abandon de poste.

Retour tardif et licenciement

Recruté en 2016 et prolongé en 2018, Leone Nakarawa était une pièce maîtresse du Racing 92.

Mais en septembre 2019, après avoir participé à la Coupe du monde avec les Fidji, il revient très en retard de son congé post-compétition. Prévu pour rentrer le 27 octobre, il annonce finalement son retour pour le 9 novembre, puis arrive le 12 novembre, sans excuse valable. Cette absence prolongée pousse le club à le licencier pour faute grave.

Les raisons du licenciement

Le Racing 92 a justifié cette décision en soulignant l’attitude individualiste de Nakarawa, contraire à l’esprit d’équipe.

Dans la lettre de licenciement, le club reproche au joueur de ne pas avoir été à la hauteur de son statut de meilleur joueur de la Coupe d’Europe 2018. Le club ajoute que Nakarawa avait tenté de faire du chantage en conditionnant son retour à l’entraînement au paiement de certaines sommes.

La décision de la cour d’appel

Après une première défaite aux Prud’hommes, Nakarawa a fait appel, mais la cour d’appel de Paris a rejeté ses arguments. Les juges ont estimé qu’il n’avait pas justifié son retard, contrairement à d’autres joueurs revenant de la Coupe du monde.

La cour a aussi souligné l’importance de Nakarawa pour le club, vu son salaire et sa renommée, rendant son absence encore plus problématique.

Réactions et suite de l’affaire

Ni le club ni l’avocat de Nakarawa n’ont souhaité commenter la décision. À l’époque, le père de Nakarawa avait justifié son retard par des travaux de construction d’une maison familiale, une excuse non présentée devant les juges français. Nakarawa reste donc débouté de sa demande de 1 million d’euros de dommages et intérêts.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO