Kolisi a signé un contrat de trois ans avec le Racing 92, d’une valeur de 850 000 euros. Un deal censé garantir sa présence jusqu’en 2026.
Seulement voilà, Kolisi a envie de rentrer au pays. Son envie de revoir les plages de Durban et de se rapprocher de sa famille a pris le dessus. Rassie Erasmus, le sélectionneur des Springboks, a confirmé cette volonté.
Les Sharks à l’affût
Les Sharks n’ont pas perdu de temps. Ils ont envoyé des propositions par mail aux dirigeants du Racing 92, espérant décrocher un retour du capitaine sud-africain.
Mais pour l’instant, les offres ont été refusées. Le Racing 92 n’est pas prêt à laisser partir Kolisi sans une belle compensation financière. Ils réclament au moins 425 000 euros, soit la moitié de la valeur du contrat.
Le bras de fer continue
Pour le Racing 92, perdre Kolisi serait un coup dur. Ils comptent sur lui pour apporter son expérience et son leadership.
Mais pour Kolisi, l’appel de l’Afrique du Sud est plus fort. Il est prêt à tout pour retrouver sa terre natale. Les discussions vont sûrement continuer jusqu’à la fin du Rugby Championship, le 28 septembre. D’ici là, les négociations pourraient bien trouver un dénouement.
Kolisi critiqué côté Racing, mais protégé par les siens
Kolisi n’a pas été épargné par les critiques. Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92, l’a récemment pointé du doigt en disant qu’il avait “pris du poids, perdu sa forme et était transparent”.
Malgré ces remarques acerbes, Joel Stransky, ancien demi d’ouverture des Springboks, a défendu Kolisi, affirmant que ces critiques ne le distrairaient pas de ses performances sur le terrain. Stransky a ajouté que Kolisi avait toujours su répondre présent sous pression et qu’il était un leader exceptionnel, adoré par ses coéquipiers.
Un dénouement incertain
Rien n’est encore fait. Kolisi va devoir jouer serré pour obtenir ce qu’il veut. Les fans du Racing 92 espèrent qu’il restera, mais ceux des Sharks rêvent déjà de son retour. Quoi qu’il en soit, l’avenir de Kolisi est encore flou et on attend avec impatience de voir comment cette situation va évoluer.
Restez à l’écoute pour la suite de ce feuilleton qui promet encore bien des rebondissements.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO