Le Racing 92 traverse une période de turbulences majeures, marquée par l’annonce du départ de son manager, Stuart Lancaster, dès le mois de janvier. Cette décision accentue les incertitudes dans un club déjà fragilisé par des résultats décevants et des tensions internes (Dicodusport).
Une saison en demi-teinte pour le Racing 92
L’annonce a fait l’effet d’une bombe : Stuart Lancaster a informé ses joueurs de son départ imminent. Le technicien anglais, arrivé avec l’ambition de ramener le Racing 92 au sommet, n’a pas réussi à redresser la barre. Actuellement 9ᵉ du Top 14 après 12 journées, le club francilien reste englué dans une spirale négative, enchaînant un troisième revers consécutif ce week-end à Montpellier (21-17).
Ces contre-performances sportives ont entamé la confiance de l’équipe, mais également celle de certains membres du vestiaire, selon plusieurs sources.
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— Tanguy (@tanguyscigala) December 23, 2024
D’après mes informations, Stuart Lancaster aurait annoncé son départ aux joueurs du Racing 92 ce matin ! pic.twitter.com/AHGRbBgOje
Un contexte interne délétère
Le départ de Lancaster s’inscrit dans un contexte déjà difficile. Le président du directoire, Laurent Travers, quittera également le club à la fin de la saison pour rejoindre Bayonne. Sur le terrain, le groupe est affecté par des affaires extra-sportives : Camille Chat et Janick Tarrit, tous deux talonneurs, ont été écartés et pourraient faire l’objet de sanctions disciplinaires lourdes.
À cela s’ajoute un sentiment de désordre structurel, exacerbé par des rumeurs concernant les futurs choix de Lancaster. Le technicien de 55 ans pourrait rejoindre le Munster, en Irlande, pour un nouveau défi dès la saison prochaine.
Qui pour succéder à Stuart Lancaster ?
Le Racing 92 doit désormais chercher un remplaçant capable de stabiliser l’équipe et de relancer une dynamique positive. Le nom de Dimitri Szarzewski, actuel entraîneur de la défense et ancien joueur emblématique du club, circule avec insistance. Son profil pourrait répondre à une volonté de continuité et de proximité avec le groupe, mais le défi s’annonce immense.
Avec un calendrier chargé à venir, notamment le Boxing Day, et une place en phase finale qui semble s’éloigner, les Ciel et Blanc doivent rapidement trouver des solutions pour éviter une saison blanche.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO