Le Racing 92 a vécu une soirée compliquée sur la pelouse de Sale, s’inclinant lourdement 29-7 lors de la deuxième journée de la Champions Cup. Maladroits, dominés physiquement et sans réelle réaction, les Franciliens repartent d’Angleterre avec de gros doutes sur la suite de leur campagne européenne.
Un début de match prometteur, vite gâché
Tout avait pourtant commencé avec de bonnes intentions : une domination territoriale et un semblant d’envie. Mais très vite, les erreurs techniques et un manque de précision ont permis aux Sharks de prendre le contrôle.
Jean-Luc du Preez, omniprésent, a inscrit le premier essai après un maul efficace (19e), avant que Tom Roebuck ne double la mise à la 34e minute, profitant d’une glissade de la défense francilienne. Juste avant la pause, un sursaut du Racing a permis à Guram Gogichashvili de réduire l’écart avec un essai transformé par Nolann Le Garrec (40e, 12-7).
Une seconde période cauchemardesque
Sous une pluie battante, la deuxième mi-temps a viré au désastre. Brouillons et sans solutions face à une défense bien en place, les Ciel et Blanc ont été punis. Joe Carpenter (51e) et Ben Curry (61e) ont enfoncé le clou, laissant le Racing sans réponse. Ajoutez à cela un carton jaune pour Maxime Baudonne, des en-avants à répétition et un jeu au pied inefficace, et vous obtenez une soirée à oublier.
Dans les tribunes, Stuart Lancaster, manager des Franciliens, semblait désemparé face à l’incapacité de ses joueurs à relever la tête. Les Sharks, eux, repartent avec une victoire bonifiée et une belle dose de confiance.
Une qualification qui s’éloigne
Avec cette défaite, le Racing se complique sérieusement la tâche pour la qualification. Coincés à quatre points après deux journées, ils devront impérativement s’imposer face à Glasgow et aux Stormers en janvier. Mais vu la performance à Sale, il y a beaucoup de choses à corriger.
Prochain défi pour les Racingmen : un déplacement périlleux à Montpellier, en Top 14, samedi prochain. Une occasion de réagir, à condition de régler les nombreux problèmes qui plombent l’équipe depuis le début de la saison.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO