Les clubs sont appelés à se prononcer sur la nomination de Patrick Buisson.
Les dirigeants du rugby amateur ont été appelés à se prononcer sur la nomination de Patrick Buisson en tant que successeur de Bernard Laporte à la tête de la Fédération française de rugby (FFR). Bernard Laporte a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour corruption en décembre dernier.
Les titulaires d’un bulletin de vote doivent se prononcer pour ou contre la nomination de Buisson jusqu’à ce jeudi midi. Hier, plus de 70 % des clubs avaient voté, un taux de participation élevé pour ce type de consultation. La base du rugby français a souvent fait entendre sa voix en nombre lors des élections précédentes grâce au vote électronique décentralisé.
Une forte mobilisation des clubs pour faire entendre leur voix
La forte mobilisation des clubs peut être interprétée comme un signe que les clubs, petits et grands, ne sont pas indifférents à la nomination de Buisson choisi par Bernard Laporte. Les clubs auront à choisir entre entériner la désignation de Buisson ou la repousser pour manifester leur envie de tourner la page d’une gouvernance marquée par les affaires.
Résultats et implications du référendum
En cas de validation de la désignation de Buisson, la fédération retrouvera un semblant de calme dans les semaines à venir. En cas de rejet, une période de turbulences s’ouvrira et la ministre des Sports pourrait appeler à la tenue de nouvelles élections générales.
Si les clubs entérinent la désignation de Patrick Buisson, ils auront validé le choix de Bernard Laporte et permis à la fédération de continuer son mandat jusqu’en décembre 2024. Cependant, si les clubs rejettent la nomination de Buisson, cela pourrait être vu comme un refus de la part de la base du rugby français de continuer avec une gouvernance marquée par les affaires et les scandales.
La réussite ou l’échec de cette nomination aura un impact sur la direction de la fédération et sur la réputation du rugby français en général. Les résultats du référendum seront connus ce jeudi après-midi et il sera intéressant de voir comment les clubs et les membres de la fédération réagiront aux résultats.
A noter que la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, se sera invitée à Marcoussis pour discuter des conclusions du référendum avec les membres du comité directeur, montrant l’importance de cette décision pour l’avenir de la fédération et du rugby français en général.
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