Quatre nouveaux visages débarquent au BOPB : jeunesse, talent et filiation, la mue d’Aguilera pour 2025

Le Biarritz Olympique ne chôme pas et prépare déjà l’avenir. Pour la saison 2025-2026, le club basque mise sur une vague de fraîcheur avec quatre recrues intégrées au centre de formation. Des jeunes aux parcours déjà bien fournis, qui arrivent avec l’envie de faire vibrer Aguilera. Petit tour d’horizon de ces profils qui pourraient bien agiter les travées rouge et blanc dans les mois à venir.

Thomas Bidabé, le retour qui sent bon la maison

Impossible de ne pas commencer par ce nom-là : Bidabé. Fils de Philippe, champion de France 2002 et figure du club, Thomas revient à la maison après s’être aguerri à la Section Paloise. Centre, né en 2005, il a fait ses classes à l’école de rugby du BO avant de filer chez les Espoirs de Pau, où il a notamment brillé lors du Supersevens. Puissant, dynamique, un vrai profil moderne.

C’est le genre de retour qui fait sourire les supporters et qui donne une touche sentimentale à l’effectif. Mais Thomas ne vient pas juste pour écrire une histoire de famille : il veut s’imposer par le jeu, l’envie et une mentalité de bosseur, dans la droite ligne du projet voulu par le staff.

Andrea Sacco, capitaine champion et déjà du vécu

Lui aussi a déjà un beau CV malgré ses 20 ans : Andrea Sacco débarque de l’UBB, avec dans sa valise un titre de champion de France Espoirs… en tant que capitaine. Troisième ligne aile, joueur complet, mobile, leader naturel, il a aussi goûté à la compétition du Supersevens. Sacco, c’est le genre de mec qui ne lâche rien, très propre techniquement, capable d’enchaîner les tâches dans le collectif et d’impulser du rythme.

Le staff biarrot mise sur son sérieux et son envie de passer un cap, histoire de solidifier la troisième ligne tout en préparant la suite avec un garçon déjà aguerri à la pression.

Eliott Arandiga, le gestionnaire venu de Colomiers

Encore un parcours solide : Eliott Arandiga, 21 ans, a commencé à l’Entente de la Vallée du Girou XV, fait ses armes au Stade Toulousain, puis s’est affirmé à Colomiers, jusqu’à pointer le bout de son nez en Pro D2 cette saison. Demi d’ouverture à la tête bien faite, il se distingue par son jeu au pied précis, sa gestion, sa régularité.

Petit clin d’œil : il a même été appelé comme partenaire d’entraînement du XV de France en 2023, preuve qu’il n’est pas passé inaperçu. Avec lui, le BO s’assure un profil studieux, bosseur, prêt à saisir sa chance pour s’installer dans la rotation et dynamiser l’animation offensive.

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Sam Spring, pur produit du Pays basque et pari maison

Celui-là, c’est l’histoire d’un gamin de la région qui gravit chaque échelon : Sam Spring a grandi à Saint-Jean-Pied-de-Port, s’est forgé un tempérament à l’US Nafarroa, et s’est imposé en Fédérale 1. Centre à l’intelligence de jeu marquée, technique et solide sans ballon, il a été repéré pour son état d’esprit et son envie d’avancer.

Avec ses frères Max et Tom, la famille Spring est déjà connue des amateurs de rugby basque. Sam arrive avec humilité, bien conscient de la marche à franchir, mais déterminé à saisir sa chance, bosser dur et, pourquoi pas, bousculer la hiérarchie à court terme.

Un recrutement qui fait sens, entre identité et ambition

Le point commun de ces quatre profils ? L’ancrage. Entre retour au bercail (Bidabé), promotion locale (Spring), vivier régional (Arandiga), et recrutement intelligent (Sacco), le BOPB joue la carte de l’équilibre entre transmission et exigence. Tous sont venus chercher un projet solide, une progression concrète, dans un club qui affiche clairement sa volonté de s’appuyer sur une génération ambitieuse.

Au-delà des discours, il y a la réalité d’un centre de formation où chacun devra faire ses preuves, mais où la dynamique collective pourrait bien porter le groupe vers le haut. James Coughlan l’a résumé : « Des jeunes engagés, avec une vraie culture rugby. C’est ce qu’on veut. »

Reste à voir lesquels tireront leur épingle du jeu, mais une chose est sûre : à Biarritz, le futur se construit avec les racines bien ancrées… et l’appétit d’aller chercher plus grand.


Sources : annonces officielles du Biarritz Olympique

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO