C’était chaud bouillant à Chaban ! L’Union Bordeaux-Bègles a mis le feu, portée par un Matéo Garcia en mode super-héros et un public qui n’avait clairement pas l’intention de jouer les spectateurs silencieux. On a assisté à un match où le terme “chaud patate” prend tout son sens. Garcia, a été tout simplement épatant, menant son équipe vers une victoire qui fait du bien au cœur et au classement.
Garcia, ce maestro du ballon
Le match, c’était un peu la grande messe de Garcia. Le demi d’ouverture a été partout, signant deux essais qui pèsent lourds. Mais il tient à le dire : sans ses coéquipiers, et sans ce public de feu, rien n’aurait été pareil.
C’est un peu comme une recette de cuisine réussie : il a mis les ingrédients, mais c’est ensemble qu’ils ont cuisiné le plat parfait. Deux essais, dont un qui a lancé l’équipe comme une fusée. C’est ça, le rugby qu’on aime : quand un joueur se transforme en étincelle et met tout le monde en mode conquête.
Plus qu’un match, une aventure collective
Parlons un peu de cette équipe. Garcia et Lucu, c’est le duo basque qui vibre à l’unisson. Quand ils se trouvent sur le terrain, c’est comme une discussion entre vieux amis : ça coule de source, ça rit, ça se comprend à demi-mot.
Et puis, il y a les avants, ces gars qui poussent, qui grattent, qui se battent sur chaque ballon comme si c’était le dernier. Garcia le dit lui-même, c’était un régal de jouer dans ces conditions. Un match de rugby, c’est comme une symphonie, et là, l’orchestre était au top.
Chaban, ce 12e homme
Impossible de ne pas parler de l’ambiance. Chaban transformé en chaudron, avec un public qui donne de la voix, c’est quelque chose ! Garcia le souligne : sentir cette énergie, ça te donne des ailes. C’est comme si chaque cri, chaque encouragement te propulsait encore plus loin, encore plus haut. Le public bordelais, c’est plus qu’une force : c’est une source d’inspiration inépuisable.
Demain, on remet ça ?
Bien sûr, on ne s’enflamme pas. Une victoire, c’est beau, mais le chemin est encore long. Les Harlequins attendent déjà l’UBB au tournant. Mais une chose est sûre : avec Garcia et sa bande, l’UBB a montré qu’elle avait du cœur et du talent à revendre. Alors, pourquoi pas rêver plus grand ? Après tout, dans le rugby comme dans la vie, c’est l’audace qui paye.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO