Vincent Vial, pilier droit du FC Grenoble, a vu sa saison s’achever de manière abrupte vendredi soir, lors d’une confrontation serrée contre Soyaux/Angoulême. La victoire grenobloise (21-18) fut assombrie par sa sortie sur blessure, un moment qui marque un tournant amer pour le joueur et son équipe.
Une fin de match tragique
Dans les dernières minutes du jeu, dans un duel intense, le genou droit de Vial se tord sous lui, signant la fin de sa participation non seulement au match mais aussi à la saison. La gravité de la blessure était immédiatement apparente, plongeant l’équipe et les supporters dans l’inquiétude. Double rupture partielle du ligament latéral interne et élongation des ligaments croisés : le diagnostic ne nécessite pas d’opération mais impose une convalescence de deux mois minimum, excluant toute possibilité de retour sur le terrain pour la fin de la Pro D2.
Un départ non souhaité
Pour Vial, cette blessure ne marque pas seulement la fin de la saison, mais aussi la conclusion de son aventure avec le FCG. À 29 ans, en fin de contrat et non retenu par son club, il avait déjà prévu de rejoindre Valence Romans la saison prochaine. Cette sortie, loin des adieux rêvés, met un terme abrupt à son engagement avec Grenoble.
Une carrière en Rouge et Bleu marquée par l’engagement
Arrivé à Grenoble en 2022, en provenance du CS Vienne, Vial a rapidement prouvé sa valeur en Pro D2, malgré une première saison écourtée par une opération à l’épaule. Il aura porté les couleurs Rouge et Bleu à 19 reprises, laissant l’empreinte d’un joueur déterminé et engagé. Son apport au sein de l’équipe, ainsi que ses performances avec la sélection suisse, avec laquelle il a remporté le Rugby Trophy en mars 2024, resteront dans les mémoires.
Un avenir à rebâtir
Bien que cette blessure représente un défi considérable, Vial est déterminé à revenir plus fort. Son prochain chapitre à Valence Romans lui offre une chance de rebond et de prouver, une fois de plus, sa résilience et sa passion pour le rugby. Son esprit combatif manquera sans doute au FCG, mais l’avenir lui réserve encore de nombreuses batailles à livrer sur les terrains de Pro D2.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO