Le Biarritz Olympique (BO) a subi sa première défaite de la saison en Pro D2 vendredi soir, s’inclinant 29-26 contre Montauban dans des circonstances pour le moins inhabituelles. Une confusion sur le temps restant à jouer a conduit à une décision fatale dans les derniers instants du match.
Un scénario improbable
Alors que le BO menait 26-22 avec seulement 13 secondes à jouer, l’équipe basque a obtenu un renvoi d’en-but après un appel à la vidéo. C’est à ce moment que la situation a basculé de manière inattendue.
L’ouvreur biarrot Enzo Selponi, après concertation avec son entraîneur Boris Bouhraoua, a choisi de dégager directement le ballon en touche. Cette action, interdite dans cette situation, a entraîné une pénalité contre Biarritz.
Montauban a alors bénéficié d’une mêlée à 5 mètres de l’en-but adverse. Le pilier gauche Thomas Bué a finalement arraché la victoire d’un essai rageur après le temps réglementaire.
Une erreur d’appréciation collective
Boris Bouhraoua, l’entraîneur du BO, a tenté d’expliquer cette décision surprenante après le match : “On a cru que la sirène avait sonné, mais il restait treize secondes… L’erreur est là, rien de plus.”
Il a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un “choix d’équipe assumé” et non d’une décision individuelle : “Tout le monde s’est concerté. Il y a eu un long arrêt de jeu. L’idée, c’était de trouver une solution pour terminer le match.”
Des conséquences au classement
Cette défaite sur le fil prive le Biarritz Olympique d’une potentielle place de leader de Pro D2. L’équipe basque devra rapidement se remobiliser pour ne pas laisser cet incident affecter la suite de sa saison.
Pour Montauban, cette victoire inespérée pourrait au contraire insuffler un élan positif et renforcer la confiance du groupe.
Un épisode qui fera date
Cet épisode restera sans doute dans les annales du rugby français comme un exemple frappant de l’importance de la gestion du temps et de la connaissance précise des règles, même pour des équipes professionnelles évoluant au deuxième échelon national.
Il rappelle aussi la pression immense qui pèse sur les joueurs et les staffs dans les derniers instants d’un match serré, où chaque décision peut avoir des conséquences déterminantes.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO