Vendredi 9 août, l’USON Nevers a battu le Stade Aurillacois 32-17 lors d’un match amical disputé au stade Jean-Alric d’Aurillac. Cette rencontre, organisée trois semaines avant la reprise du championnat de Pro D2, a permis aux deux équipes de jauger leur état de forme.
Nevers prend les commandes d’entrée
Dès l’entame du match, les joueurs de l’USON ont pris les devants. Plus agressifs et mieux organisés, ils ont rapidement pris le contrôle du jeu. La défense aurillacoise a montré des signes de fébrilité, permettant aux visiteurs d’inscrire plusieurs essais. À la pause, l’écart était déjà conséquent en faveur de Nevers.
Le sursaut d’orgueil des Cantalous
Au retour des vestiaires, les locaux ont tenté de réagir. Avec un jeu plus structuré et une meilleure possession du ballon, ils sont parvenus à marquer quelques points. Cependant, les nombreuses maladresses et un manque de réalisme ont empêché Aurillac de vraiment inquiéter son adversaire.
Des leçons à tirer pour les deux camps
Pour Aurillac, cette défaite à domicile souligne les progrès encore nécessaires avant le début du championnat. L’entraîneur cantalien aura noté les lacunes défensives et le manque d’efficacité offensive de son équipe. Du côté de Nevers, cette victoire probante à l’extérieur est encourageante et valide le travail effectué pendant la préparation estivale.
La pelouse fait grise mine
Un point négatif a été relevé par les observateurs : l’état déplorable de la pelouse du stade Jean-Alric. Qualifiée de “paillasson râpé” par certains, elle pourrait poser problème dès les premiers matchs officiels de la saison. Les dirigeants aurillacois devront rapidement trouver une solution pour offrir une surface de jeu digne de la Pro D2.
Cap sur la reprise
Les deux équipes vont maintenant peaufiner leurs derniers réglages avant le coup d’envoi de la saison 2024-2025 de Pro D2. Elles se retrouveront d’ailleurs en championnat, la date de cette confrontation n’étant pas encore connue.
Cette rencontre amicale a donc livré de précieux enseignements aux staffs techniques. Elle marque une étape importante dans la préparation des deux formations, qui ambitionnent de jouer les premiers rôles dans leur championnat.
Source : La Montagne

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO