Le Biarritz Olympique (BO) traverse une période critique, et les décisions récentes de l’Autorité de Régulation du Rugby (A2R) soulèvent de sérieuses questions sur l’équité dans le monde du rugby professionnel.
En effet, la décision de l’A2R de reporter sa délibération concernant l’avenir du BO suscite la polémique.
L’A2R et le report de la décision
Ce mercredi 5 juin, l’A2R devait se prononcer sur le sort du Biarritz Olympique, suite à la présentation du plan de relance économique par les nouveaux dirigeants du club.
Contre toute attente, l’A2R a décidé de ne pas décider immédiatement, reportant sa décision à mardi prochain. Ce délai supplémentaire, présenté comme nécessaire pour étudier les documents de dernière minute, ressemble fort à une faveur accordée au club basque.
Les documents de dernière minute : une tactique douteuse ?
Les dirigeants du BO, accompagnés de la maire de Biarritz, Maider Arosteguy, ont présenté des documents jusqu’à tard dans la nuit de mardi à mercredi, certains même au-delà de minuit. L’A2R, apparemment prise de court, a préféré accorder un délai plutôt que de trancher.
Ce report, justifié par la nécessité de vérifier les documents, soulève des questions sur le timing et les méthodes utilisées par le BO pour gagner du temps. En d’autres temps, d’autres clubs n’ont pas eu cette chance et ont subi des relégations sans appel.
Un traitement de faveur pour Biarritz ?
Ce report de décision accorde au BO un “délai cadeau” pour se conformer aux exigences de l’A2R sans passer par une procédure d’appel.
Cette clémence est loin d’être une pratique courante. Des clubs comme Bourgoin, Montauban ou Albi n’ont pas bénéficié de tels traitements de faveur, subissant des relégations immédiates. Le BO semble profiter d’un luxe temporel, peut-être en raison de son passé glorieux et de sa marque forte dans le rugby français.
Le rôle de Pierre-Edouard Stérin et de la fiducie immobilière
L’implication de Pierre-Edouard Stérin, milliardaire et fondateur d’Otium Capital, ajoute une couche de complexité au dossier. Son apport financier, estimé entre 5 et 6 millions d’euros, devrait permettre au BO de répondre aux exigences financières de l’A2R.
Ce montage financier repose sur des biens immobiliers, notamment la villa Rose, et suscite des suspicions sur de potentielles visées immobilières. Maider Arosteguy a tenté de dissiper ces doutes en affirmant que l’implication de Stérin se limite aux infrastructures sportives, mais les critiques persistent.
Un avenir encore incertain
Malgré les déclarations confiantes de Maider Arosteguy, l’avenir du BO reste en suspens. Les garanties apportées par Stérin et le contrat avec “Horizon 7” pour obtenir des partenariats financiers sont encore sous l’œil critique de l’A2R. Si ces éléments ne sont pas jugés suffisants, le club pourrait faire face à de nouvelles complications.
La décision de l’A2R attendue mardi prochain sera cruciale. Elle devra statuer sur la validité des montages financiers présentés et la capacité du BO à respecter ses engagements. Le favoritisme apparent accordé au BO sera-t-il justifié ou la décision de l’A2R mettra-t-elle en lumière un traitement inégal des clubs de rugby en difficulté ?
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