Le Biarritz Olympique voit ses plans chamboulés avant même le coup d’envoi de la saison de Pro D2. Le deuxième ligne fidjien Johnny Dyer ne foulera plus les pelouses cette année, victime d’une rupture du tendon d’Achille lors du derby amical face à l’Aviron Bayonnais.
Une blessure qui hypothèque les ambitions du BO ?
C’est avec une mine grave que Boris Bouhraoua, l’entraîneur en chef du BO, a dévoilé l’information ce lundi 26 août sur France Bleu Pays Basque : “C’est une très mauvaise nouvelle, Johnny a la saison terminée. On comptait sur lui, c’est un joueur phare de l’équipe.”
Cette annonce tombe comme un couperet pour le club basque, à quelques jours de son entrée en lice en Pro D2. Les rouge et blanc s’apprêtent à accueillir Valence-Romans à Aguiléra ce vendredi, dans un contexte désormais assombri par l’absence de leur fer de lance.
Le casse-tête du staff
Face à ce coup du sort, l’état-major biarrot se retrouve dos au mur. Boris Bouhraoua a laissé entendre que toutes les options étaient sur la table : “On va prendre le temps de la réflexion” concernant un éventuel joker médical.
La situation se complique d’autant plus avec la blessure d’Ilian Perraux, victime d’une commotion lors du match amical contre Dax. Son indisponibilité pourrait s’étirer sur “plusieurs mois”, d’après les mots du coach.
Un soutien sans faille
Malgré ce revers, le club entend bien épauler Johnny Dyer dans cette épreuve. Boris Bouhraoua l’affirme : “On va l’accompagner, y compris moralement. Il restera intégré à l’équipe tout au long de sa rééducation, c’est une certitude.”
À 32 ans, le deuxième ligne fidjien va devoir puiser dans ses ressources mentales pour surmonter cette période difficile et préparer son retour pour la saison prochaine.
Du renfort en vue
Dans ce contexte difficile, le Biarritz Olympique ne reste pas les bras croisés. Les dirigeants s’activent pour finaliser l’arrivée du pilier droit néo-zélandais Solomone Tukuafu. Boris Bouhraoua se veut optimiste, même s’il reste “quelques détails à régler”.
Le BO devra donc composer sans deux de ses cadres pour entamer cette nouvelle campagne de Pro D2. Plus que jamais, le club aura besoin du soutien inconditionnel de ses fidèles supporters pour surmonter ces obstacles et réaliser une saison à la hauteur de ses ambitions.
Source : France Bleu Pays Basque
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO