Warren Gatland, l’entraîneur des Gallois, a dévoilé une série de techniques peu orthodoxes lors de la préparation de son équipe pour la prochaine Coupe du Monde de Rugby.
Les joueurs ont été soumis à des tests physiques et psychologiques intenses dans le camp d’entraînement Green Mile à Taff’s Well.
Sortir de la zone de confort
L’objectif principal de ces entraînements était de pousser les joueurs hors de leur zone de confort et de les confronter à des défis inattendus.
Les exercices comprenaient des activités d’endurance physique telles que porter des bûches en montée et plonger dans une piscine. Les joueurs devaient ensuite tenter de retrouver leur calme et contrôler leur rythme cardiaque face à ces situations inconfortables.
Des capuches et des bébés qui pleurent
Parmi les méthodes inhabituelles utilisées, les joueurs étaient équipés de capuches et aspergés d’eau sans préavis. Des bruits perturbateurs, tels que des bébés qui pleurent, étaient également diffusés pour simuler un environnement stressant. Malgré les inquiétudes soulevées par ces techniques extrêmes, le retour des joueurs sur cette expérience a été globalement positif, saluant l’aspect différent et stimulant des entraînements.
L’entraîneur de la force et du conditionnement, Huw Bennett, était responsable de l’organisation de cette journée. Il précise que chaque journée d’entraînement ne se résume pas à des exercices brutaux, et que les joueurs ont également eu l’occasion de se détendre et de socialiser ensemble après les séances.
Des méthodes déjà utilisées par d’autres équipes
Il est à noter que d’autres entraîneurs, comme Eddie Jones de l’Angleterre, ont déjà recouru à des méthodes militaires pour préparer leurs équipes à une Coupe du Monde. Toutefois, l’utilisation de capuchons ou de sons de bébés qui pleurent semble inédite.
L’équipe sud-africaine des Springboks avait également poussé les limites en 2003 avec leur célèbre Kamp Staaldraad (Camp Barbed Wire), qui incluait des défis tels que résister au froid en étant nus dans un lac, ramper sur du gravier et dans un trou de renard nu pendant que l’hymne national anglais était joué à plein volume, et tuer des poulets à mains nues. Cette préparation extrême n’avait pas empêché leur élimination en quarts de finale de la Coupe du Monde cette année-là.
A voir si l’issue sera différente pour les gallois…
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO