Selon Midi Olympique, Ben White, le demi de mêlée écossais du RCT, devrait être titulaire pour le huitième de finale de Champions Cup samedi contre les Saracens (13h30), en lieu et place de Baptiste Serin. Un choix fort de Pierre Mignoni. On a tenté de l’expliquer.
Serin préservé ?
L’information a été sortie ce mercredi par Midi Olympique. Avant le huitième de finale importantissime de Champions Cup face aux Saracens à Mayol, Pierre Mignoni pourrait bouleverser sa charnière. Baptiste Serin, pourtant l’un des hommes clés des rouges et noirs depuis août, devrait démarrer la partie sur le banc selon le bihebdomadaire, laissant sa place à l’Écossais Ben White.
Un choix étonnant tant le natif de Parentis a rayonné cette saison, s’affirmant comme l’un des meilleurs numéros 9 de l’Hexagone. Mais en y regardant de plus près, cette décision de Pierre Mignoni peut se comprendre. Premièrement, Baptiste Serin a enchaîné les feuilles de matchs et a tiré sur la corde cette année. Jugez par vous-même, l’ancien joyau de l’UBB aux 46 sélections avec les Bleus a déjà disputé 21 rencontres cette saison toutes compétitions confondues, dont 17 comme titulaire. Et nous ne sommes qu’en avril !
La saison est encore longue et il n’est pas surprenant de faire souffler un cadre de l’effectif qui se devra d’être à 100% au moment des échéances importantes à venir. Bien évidemment, la rencontre de ce samedi s’annonce primordiale. Mais les Saracens se déplaceront à Toulon sans leur pléiade d’internationaux anglais. Autre argument, Baptiste Serin, qui prendra place sur le banc, pourra amener un peu de folie lorsque les Sarries commenceront à chercher un second souffle.
Un Ben White en forme
Mais surtout, son remplaçant, Ben White, est aussi sur une pente ascendante. Auteur d’un très bon Tournoi des 6 Nations avec le XV du Chardon, l’international écossais (26 ans, 23 sélections), semble en forme en ce début d’année. Contre Castres, il fut propulsé capitaine par Pierre Mignoni. Une chose est sûre, le manager toulonnais a la chance de posséder deux joueurs de classe mondiale à ce poste, pouvant inter changer les deux hommes sans affaiblir le niveau de l’équipe, bien au contraire.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !