Pierre-Henry Broncan, démission refusée : un mal pour un bien ?

Le CA Brive Corrèze traverse une zone de turbulences après une série de contre-performances en Pro D2. La défaite à domicile face à Nevers (22-23), pourtant inattendue, a mis en lumière des fragilités au sein du club. Un revers qui a poussé le manager, Pierre-Henry Broncan, à proposer sa démission. Un geste fort, mais finalement refusé par le président Thierry Blandinières (Actu.fr).

Une défaite qui fait mal

Perdre au Stadium de Brive après près d’un an d’invincibilité à domicile a été un choc pour les supporters. Mais ce n’est pas seulement la défaite face à Nevers qui inquiète, c’est surtout le contexte. Avec sept revers en 17 matchs, les Brivistes pointent désormais à la 4ᵉ place, loin des ambitions affichées. Le début d’année 2025, marqué par deux défaites consécutives, est un sérieux coup d’arrêt pour un groupe censé viser le haut du tableau.

En conférence de presse, Pierre-Henry Broncan n’a pas cherché à minimiser la situation. « J’endosse la responsabilité de cette défaite », a-t-il déclaré, évoquant une préparation insuffisante et un manque d’intensité dans l’approche mentale. Une lucidité qui reflète les tensions au sein d’un groupe en quête de réponses.

Un effectif taillé pour mieux faire

Sur le papier, Brive a tout pour réussir. Avec une quinzaine de recrues de premier plan, comme Courtney Lawes, Matias Moroni ou encore Curwin Bosch, le club possède l’un des effectifs les plus compétitifs de la division. Pourtant, les résultats peinent à suivre. Si l’objectif de remontée en Top 14 est plutôt envisagé pour la saison prochaine, les attentes pour cette année étaient bien plus élevées.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une série de sept défaites, des performances en dents de scie, et surtout une incapacité à gérer certains moments clés. À domicile comme à l’extérieur, Brive doit rapidement trouver des solutions pour renouer avec la victoire.

Le soutien présidentiel, un pari risqué

Face à cette situation, le président Thierry Blandinières a pris une décision forte en refusant la démission de Pierre-Henry Broncan. Un geste qui témoigne de la confiance accordée au manager, mais qui met également une forte pression sur lui et sur les joueurs pour redresser la barre. Ce choix pourrait être salvateur… ou bien exacerber les frustrations si les résultats ne suivent pas rapidement.

Pour Broncan, cette décision signifie une seconde chance, mais le temps presse. Avec un calendrier dense et des concurrents directs bien en place, Brive devra montrer un tout autre visage dès les prochaines rencontres.

Quelle suite pour Brive ?

La situation du CAB reflète un paradoxe : un potentiel énorme, mais une incapacité à l’exploiter pleinement. Si l’équipe parvient à relever la tête, cette période difficile pourrait devenir un mal pour un bien, un catalyseur pour la suite de la saison.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO