Le deuxième ligne du Montpellier Hérault Rugby, Paul Willemse, se retrouve une nouvelle fois plongé dans l’incertitude après avoir subi une énième commotion cérébrale ce samedi lors de la défaite contre le Stade Français (29-20). À seulement quelques minutes de jeu, Willemse a été contraint de quitter le terrain, ravivant de sérieuses inquiétudes sur la suite de sa carrière.
Une longue série de commotions
Cette nouvelle commotion est particulièrement préoccupante car le joueur avait déjà subi cinq commotions lors de la saison précédente. Un cumul qui avait failli le pousser à mettre un terme à sa carrière cet été.
Willemse, conscient des risques, avait déclaré qu’un nouveau choc pourrait l’amener à prendre cette décision difficile : « Cette année est charnière pour moi », expliquait-il dans Midi Libre, avant d’ajouter qu’en cas de nouvelle commotion, il envisagerait sérieusement d’arrêter.
Des examens cruciaux pour l’avenir
D’après les informations de L’Équipe, Willemse va consulter plusieurs spécialistes dans les prochains jours pour évaluer la gravité de sa situation.
Le joueur de 31 ans avait déjà été arrêté trois mois après un choc violent survenu en avril dernier, et l’optimisme semble être bien mince du côté de son entourage médical et du staff montpelliérain. Joan Caudullo, son manager, a exprimé son regret face à cette nouvelle blessure, confirmant l’inquiétude grandissante autour de son joueur.
La décision finale approche
Si les prochains examens confirment les craintes actuelles, Paul Willemse pourrait être contraint de mettre un terme à sa carrière. La Top 14 et l’équipe de France pourraient ainsi perdre un de leurs piliers, un joueur qui a comptabilisé 32 sélections et qui aura marqué de son empreinte le rugby français. Willemse lui-même a reconnu être à un tournant : « Si ça ne se passe pas bien, je serai forcé d’arrêter le rugby cette année. »
Si cette nouvelle commotion devait marquer la fin de sa carrière, Willemse partirait avec le respect de ses coéquipiers, des supporters et de toute la communauté du rugby. Au-delà des statistiques, c’est un joueur humain, proche de ses fans, qui aura su laisser une empreinte durable sur et en dehors du terrain. Tous espèrent qu’il pourra prendre la meilleure décision pour sa santé, tout en sachant qu’il a déjà beaucoup apporté à ce sport.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO