Paul Willemse, deuxième ligne du Montpellier Hérault Rugby, se retrouve à un tournant décisif après avoir subi une sixième commotion cérébrale lors du match contre le Stade Français, le 5 octobre dernier. Cette nouvelle blessure place l’avenir du joueur sous haute incertitude.
Une accumulation de commotions préoccupante
À 31 ans, Paul Willemse a déjà subi cinq commotions cérébrales en moins d’un an avant celle de début octobre. Depuis cette énième blessure, son retour sur les terrains semble de plus en plus compromis. Le joueur revenait tout juste d’une longue absence, marquée par une blessure et une suspension, lorsqu’il a été touché à la tête dès la sixième minute du match à Paris.
Willemse, conscient des risques, avait confié son inquiétude concernant sa santé avant même cette nouvelle commotion. Il expliquait que chaque choc devenait plus impactant, non par leur violence, mais par leurs conséquences sur son intégrité physique. “Je ne sais pas si je suis prêt à affronter cette situation”, avait-il déclaré récemment à L’Équipe.
Un rendez-vous médical, mais aucune décision prise
Après ce dernier choc, Paul Willemse a consulté le neurochirurgien David Brauge, spécialiste rattaché à la Fédération Française de Rugby. Ce rendez-vous, qui s’est tenu à Toulouse la semaine dernière, devait apporter des éclaircissements sur son avenir. Pourtant, selon Rugbyrama, aucune décision n’a été prise pour le moment concernant la poursuite de sa carrière. Un second rendez-vous médical est prévu d’ici quelques semaines, après de nouveaux examens, pour évaluer plus en détail son état de santé.
Willemse est actuellement classé en “zone orange” par les médecins, ce qui signifie qu’il peut continuer à jouer, mais qu’une nouvelle commotion pourrait être synonyme de fin de carrière. Les prochains mois seront donc cruciaux pour la suite de son parcours.
Un avenir suspendu à de nouveaux examens
Face à cette incertitude, Paul Willemse reste dans l’expectative. “Je ne sais pas dans quelle direction aller”, confiait-il récemment. Si les examens à venir révèlent que son cerveau ne peut plus encaisser de tels chocs, le joueur pourrait être contraint de prendre sa retraite, une décision difficile mais qu’il semble prêt à accepter si elle devient inévitable.
En attendant, le joueur devra respecter une période de repos d’au moins trois mois avant de pouvoir envisager un retour sur les terrains.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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